Le salon de Sr Wandrille dans la presse…

Le salon du bonheur à Amiens

Installé dans le sas d’entrée de l’église Saint-Honoré, le salon Wandrille est ouvert tous les jours à tous ceux qui souhaitent partager un petit café ou une simple discussion.

La discussion est déjà entamée et le café déjà servi lorsque nous arrivons cet après-midi-là dans ce salon installé à l’entrée de l’église Saint-Honoré. Calé dans le vieux canapé de velours, Florian, 19 ans, résident d’un foyer pour jeunes adultes, évoque alors ses « difficultés pour trouver une alternance dans l’hôtellerie ». Assises en face de lui : Brigitte, une paroissienne, et sœur Wandrille, la créatrice des lieux, l’écoutent en acquiesçant. Fabrice, lui, avale tranquillement son café. La moustache grisonnante et le regard malicieux, cet habitant du quartier de la gare est un grand habitué du salon ; il y vient tous les jours depuis sa création, il y a un an. « J’ai un logement mais j’y suis seul. Ici, on a de la compagnie, on peut discuter », explique-t-il en se réchauffant les doigts sur sa tasse de café.

La discussion est déjà entamée et le café déjà servi lorsque nous arrivons cet après-midi-là dans ce salon installé à l’entrée de l’église Saint-Honoré. Calé dans le vieux canapé de velours, Florian, 19 ans, résident d’un foyer pour jeunes adultes, évoque alors ses « difficultés pour trouver une alternance dans l’hôtellerie ». Assises en face de lui : Brigitte, une paroissienne, et sœur Wandrille, la créatrice des lieux, l’écoutent en acquiesçant. Fabrice, lui, avale tranquillement son café. La moustache grisonnante et le regard malicieux, cet habitant du quartier de la gare est un grand habitué du salon ; il y vient tous les jours depuis sa création, il y a un an. « J’ai un logement mais j’y suis seul. Ici, on a de la compagnie, on peut discuter », explique-t-il en se réchauffant les doigts sur sa tasse de café.

Article de Jeanne Demilly
Edition du Courrier Picard 11/02/2021