Je veux bien faire route avec toi si tu veux

 

SORTIR de ma zone confort de relations : là où sont mes sécurités, mes repères.

Oser l’inconnu, le nouveau, l’inattendu, aller vers celui qui attend !

C’est comme cela que commence une fraternité de proximité ! « Je veux bien faire route avec toi si tu veux ».

Des personnes ont demandé à continuer à partager fraternellement, simplement, à cheminer dans la foi (après le parcours Alpha). Le compagnonnage continue ainsi, avec aussi de nouvelles personnes intéressées qui nous rejoignent (nous sommes 14 aujourd’hui).

Dans ce temps : On vit des relations bienveillantes et fraternelles, on partage la parole de Dieu et des intentions, on s’encourage et progressivement les cœurs s’ouvrent….Et là, on découvre de grandes souffrances, des cris parfois qui sont restés étouffer trop longtemps: des séparations douloureuses, des maltraitances conjugales accompagnées parfois de la séparation des enfants, des inquiétudes fortes (un enfant qui ne va pas bien, des mauvaises nouvelles de proches…) ENFIN pour certain un lieu pour le dire !

«  Je ne pensais pas vous partager ce que je vis de dur mais j’ai été poussé, cela m’a fait du bien et je n’ai pu la boule dans le ventre »

Et la fraternité prend « CORPS » : on accueille chacun dans sa fragilité et sa souffrance, on confie tout cela au Seigneur, on prend soin des uns des autres… Concrètement aussi, on prend des nouvelles, on s’aide matériellement : dans des petits coups de main, dans les déménagements…

La VIE fraternelle grandit, elle nous rend plus proche les uns des autres, c’est parfois exigeant !

Après la rencontre, c’est un MERCI qui monte dans mon cœur, adressé au Seigneur pour ce temps vécu, pour ce qui se tisse de profond au cœur de la fraternité.

On est « Passé de la générosité à la communion » (Jean Vanier):   Tu es mon frère, ma sœur, tu as du prix pour le Seigneur et pour moi, merci à chacun d’être là pour m’apprendre à aimer.

Florence Gautier