Récit d’une vocation: Sœur Thérésita, carmélite

Dimanche 30 avril, nous sommes invités à prier pour les vocations. Cette journée mondiale est proposée par l’Église catholique depuis 1964 et célébrée, depuis 1971, le 4ème dimanche de Pâques. C’est une journée de réflexion et de prière en réponse à l’invitation du Seigneur lui-même: « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson » (Mt 9,38). L’occasion de nous rappeler que toute vie est vocation et que chaque baptisé est appelé à être un disciple-missionnaire! Tout au long de la semaine et jusqu’au dimanche 30 avril, nous vous proposons différents témoignages d’ hommes et de femmes de notre diocèse qui nous racontent leur vocation… A suivre sur Facebook et Instagram 

Témoignage de sœur Thérésita, Carmélite

Comment avez-vous reçu l’appel à devenir religieuse?

La Parole de l’Evangile qui me fait vivre est: Luc 1,28-38…Rien n’est impossible à Dieu.

A l’âge de 17 ans, je devais me préparer à mon futur mariage mais au plus profond de mon cœur, je voulais intensément devenir une religieuse carmélite. Je me demandais comment ce serait possible, parce que mes connaissances sur le Christ étaient si infimes, en plus je n’avais pas fait beaucoup d’étude. Comment est-ce possible de devenir religieuse ? Je me demandais souvent qui était ce Seigneur pour que Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, âgée à peine de 15 ans, ait pu tant l’aimer ? Je  voulais connaître et aimer le Seigneur comme elle. J’ai commencé à chercher le Seigneur à travers la Bible. Chaque jour, je passais de longues heures devant le tabernacle pour lire sa Parole. Et j’ai rencontré ce passage de Lc 1,28-38. La phrase qui m’a beaucoup apaisée et aidée, c’est : « Rien n’est impossible à Dieu ».

Comment avez-vous discerné cet appel?
J’ai consacré trois ans pour étudier la Catéchèse et la Bible. Et je suis devenue une catéchiste très engagée et dynamique. Quand j’avais 20 ans, je suis entrée au monastère du Carmel et je suis devenue carmélite comme j’avais tant désiré. Le Seigneur m’a beaucoup éprouvée et purifiée pour que mon amour pour Lui croisse chaque jour. Jusqu’aujourd’hui, je fais toujours l’expérience personnelle de Sa présence au plus profond de mon cœur. A chaque battement de mon cœur et à chaque seconde de ma respiration, je sens dans ma vie Sa proximité. Le Seigneur a œuvré tant de merveilles en moi qui ne suis que Son humble créature. Chaque jour, je ne cesse de Lui rendre grâce et Le remercier de m’avoir appelée et choisie.

J’espère que ce que mon cœur désire, le Seigneur l’accomplira. Car avec Lui, « tout est possible » Moi-même, quand j’étais encore petite au Vietnam, j’ai déjà beaucoup aimé, apprécié et admiré la ferme persévérance courageuse des missionnaires venant de l’Europe pour mon pays. Car bien qu’ils y aient traversé de pénibles épreuves, mais ils sont toujours restés fidèles, pour que le peuple vietnamien connaisse le Christ et reçoive la Bonne Nouvelle du salut. Comme l’amour répond à l’amour. Je suis venue donc maintenant ici, dans la chère patrie européenne des missionnaires. Et mon bon Jésus, comme tu m’as aussi aimée, je t’aime beaucoup. Ça me suffit.