Un père de famille au cœur d’Amoris Laetitïa

Un père de Famille au cœur d’AMORIS LAETITIA

Je me suis marié le 24 juillet 1999 et je suis devenu père de famille le 6 mai 2000, fruit et joie de l’Amour… Je suis père, ce n’est pas un métier, ni une vocation et pas un sacerdoce…Je le suis grâce au sacrement de mariage , à mon épouse et à mes huit enfants.

Ainsi le Pape François me rappelle que :  » Dieu place le père dans la famille pour que, par les caractéristiques précieuses de sa masculinité, « il soit proche de son épouse, pour tout partager, les joies et les douleurs, les fatigues et les espérances. Et qu’il soit proche de ses enfants dans leur croissance.  » AL 177

Amoris Laetitia me dit avec tendresse mais aussi avec autorité que j’ai des droits et des devoirs vis-à-vis de ma famille et de ceux qui me sont confiés…

Ce n’est pas toujours un parcours joyeux, et c’est même parfois pour moi un parcours du combattant avec mon épouse pour obstacle et mes enfants comme embuches : pas de temps pour moi, elle m’énerve et ne se rend pas compte de mes efforts… mes enfants ne répondent pas à mes attentes, ils sont fatigants, ingrats ! AL 17-18 Et j’entends, de temps en temps, quand je suis fatigué… après une journée de travail, cette petit voix perfide et mielleuse  qui me susurre que je ne suis pas reconnu, attendu, écouté, obéi et ALORS chez moi c’était l’envie de me retirer dans ma caverne, je boudais, et ALORS, la joie de l’Amour disparaissait, la colère prédominait. AL 19-20.

Grâce à mon épouse, sa patience, la prière conjugale, familiale et personnelle m’ont permis de grandir dans la foi et de faire progressivement dans la joie ce parcours du combattant…Je suis maintenant un père combattant et combatif ; Amoris Laetitia explique qu’il faut sortir des sentiers battus, un combattant qui lors d’une retraite de couple avec Clotilde a été guéri du défaut de bouder ! AL 176-177

Je me bats avec joie pour mes enfants avec le soutien, l’aide et l’Amour de ma femme, je chute encore parfois mais je me relève grâce à l’amour de mes enfants, le sacrement de réconciliation et la prière. AL 107-108

Et quand la perfide petite voix intérieure veut se faire entendre, deux ritournelles qui sont mes oraisons jaculatoires, la font rapidement taire : « Plus ils m’énervent, plus je les aime et Jésus doux et humble de cœur, donne-moi un cœur semblable au Tiens. »

Cyril de Francqueville, un père heureux.

Amoris Laetitia me dit avec tendresse mais aussi avec autorité que j’ai des droits et des devoirs vis-à-vis de ma famille et de ceux qui me sont confiés…