01
avril

Sainte Marie l’Egyptienne (+5e s.)

Dans le désert proche de Jérusalem se trouvait le tombeau d’une ermite, une solitaire. Autour de ce fait historique s’est constituée une des légendes hagiographiques les plus populaires des premiers siècles.

Dans le désert proche de Jérusalem se trouvait le tombeau d’une ermite, une solitaire. Autour de ce fait historique s’est constituée une des légendes hagiographiques les plus populaires des premiers siècles. Marie aurait été une courtisane d’Alexandrie. Un groupe de pèlerins venant de Lybie se rendait en Terre Sainte. Elle les accompagnait pour des motifs « professionnels ». Arrivée devant le Saint Sépulcre du Christ, elle ne put y entrer. Bouleversée, elle va se prosterner devant une icône de la Mère de Dieu et la supplie de la faire admettre dans l’église pour y vénérer la croix. La Mère de Dieu obtient à la fois l’entrée de Marie au Saint Sépulcre et sa conversion. Marie gagne alors le désert où elle vivra, pénitente, quarante sept ans, dit-on, avec quelques petits pains seulement de temps à autre.

Quand j’aurai vu le bois de la croix de ton Fils, aussitôt je renoncerai au monde et à tout ce qui est dans le monde et je sortirai tout de suite, pour aller là où tu me diras, toi ma garante, et où tu me conduiras.

(Prière à la Vierge Marie, attribuée à sainte Marie l’Egyptienne)