Le Guetteur134 est paru

Le numéro 134 du Guetteur vient de paraître.
[avec en couverture une œuvre de Jean Bercez « Lumière d’automne »]

Au sommaire :

• L’éditorial du Père Gérard : « Comment allez-vous ? »
• Témoignage : Octobre, mois du Rosaire
• La nouvelle Equipe de Conduite Pastorale de Saint-Riquier-du-Haut-Clocher
• La parole aux lecteurs : Qu’est-ce qui me rend heureux dans ma journée ?
• Entretien avec Nawal Charbonnel, directrice du Conservatoire Baie de Somme à Abbeville.
• Les rubriques et informations habituelles.
• Les horaires des messes  jusqu’à la prochaine parution mi-décembre.

Et il est temps de vous abonner ou de vous réabonner pour ne rien manquer des informations paroissiales de cette année (six numéros)

 

 

 

Comment allez-vous ?

Comment ça va ? « ça-va-ti »?… Avec quelques variantes, c’est souvent le début d’une rencontre.
La réponse à cette question dépend des événements que nous vivons, mais aussi de nos caractères. Nous savons bien que le même verre peut être regardé comme à moitié vide ou à moitié plein !
Il est bien vrai que la vie est plus facile si l’on est en bonne santé, si notre métier nous plaît, si nous avons de bonnes relations familiales ou amicales, si nous pouvons nous détendre, si…
Mais il nous arrive aussi de nous plaindre pour le moindre ennui de santé, parce qu’un collègue a eu une promotion avant nous, parce que les enfants de nos voisins réussissent mieux que les nôtres, peut-être parfois parce que c’est devenu une habitude dont nous ne sommes plus conscients.
Ce numéro du GUETTEUR nous aidera à découvrir ce qui réjouit d’autres personnes et ce qui pourrait nous aider à regarder – et à ne pas oublier – des choses simples de la vie ordinaire : un sourire, un geste d’amitié, un repas sympathique, une fleur qui s’ouvre, un oiseau qui chante.
Les nouvelles que nous apprenons à la télévision, à la radio ou dans les journaux ne sont pas toujours réjouissantes et souvent, elles soulignent ce qui ne va pas, même s’il y a de notables exceptions. La pandémie de la covid nous inquiète et complique notre vie : mais elle nous fait découvrir le dévouement extraordinaire du personnel médical et nous rappelle la chance d’avoir une sécurité sociale que beaucoup de pays nous envient. Notre démocratie n’est pas parfaite et l’approche des élections le souligne : mais nous savons bien qu’il vaut mieux vivre en France qu’en Afghanistan. On pourrait facilement continuer la liste des raisons de nous plaindre et aussi celles de relativiser nos difficultés d’existence.
Comment ça va ? Le GUETTEUR s’adresse à des chrétiens ou à des sympathisants ! Les textes fondateurs de notre foi s’appellent « évangiles », ce qui veut dire : « bonnes nouvelles. » Est-ce une blague ou une vraie nouvelle ? Peut-être faut-il se demander si les chrétiens ont l’air plus heureux que d’autres, tout en vivant dans un monde qui invite parfois au pessimisme ou à la tristesse. Notre joie ne vient pas d’une sorte de naïveté infantile.
Nous avons la chance de savoir que nous sommes en lien avec Quelqu’un qui nous aime, qui est la source et le terme de notre vie. Nous participons à la vie de Dieu quand nous essayons de rendre le monde plus humain. Nous sommes en marche à la rencontre de Dieu, même si parfois nous traînons les pieds ! Nous avons le privilège, la « grâce », de savoir que notre vie a un sens, que la mort n’est pas anéantissement, mais naissance à une nouvelle vie. Cette certitude est la source de notre espérance, de notre courage, pour vivre en partageant notre joie de vivre.
« Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous… Celui qui n’aime pas son frère, qu(il voit, ne peut pas aimer Dieu, qu’il ne voit pas… Dieu est amour qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » (1ère lettre de Saint Jean 4).
Si vous allez à la messe le jour de la Toussaint, écoutez bien l’évangile : il vous donnera des
recettes pour être heureux !
«Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !» (psaume 104. 3)
Abbé Gérard LEFEVRE