Homélies du Père Daleb


ÉVANGILE du Dimanche 23 Mai 2021

-> Evangile Dimanche Pentecôte B (23 mai 2021)

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 15, 26-27 ; 16, 12-15)

Alléluia. Alléluia.
Viens, Esprit Saint !
Emplis le cœur de tes fidèles !
Allume en eux le feu de ton amour !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d’auprès du Père,
lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père,
il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous allez rendre témoignage,
car vous êtes avec moi depuis le commencement.

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

 

Homélie pour le Dimanche de la Pentecôte – Année B (23 Mai 2020)

-> Homélie Dimanche Pentecôte (23 mai)

 

Frères et Soeurs,

Les Apôtres sont aujourd’hui à Jérusalem pour la fête des Semaines appelée Pentecôte.  La Pentecôte était en effet la célébration juive des 50 jours après la Pâque, ce qui marquait le don de la Torah (Loi). C’était aussi le moment de donner les premiers fruits des récoltes au temple. Ainsi les juifs venaient de partout pour se retrouver à Jérusalem ce jour-là, d’où la diversité de langues. De fait, l’atmosphère cosmopolite de Jérusalem permet de mettre vraiment en évidence les effets de l’Esprit-Saint sur l’évangélisation : Cette promesse de Jésus, que ses disciples porteront l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. L’Esprit rétablit donc l’unité entre les différents peuples du monde qui avait été perdue à la tour de Babel. Notons que ce don de l’Esprit qui marque la naissance de l’Église est aussi un don pour celles et ceux qui ne font pas encore partie de la communauté. Ce n’est pas seulement un don pour les disciples eux-mêmes, mais aussi pour les étrangers qui écoutent.

Oui, le miracle réside dans l’écoute. Car tous entendent la Bonne Nouvelle dans leur propre langue. Aussi, la descente des langues de feu sur la tête des Apôtres est un symbole de la lumière qui doit briller dans les ténèbres du monde. Et ce feu qui se sépare en langues, c’est le symbole de la solidarité qui doit être la nôtre avec toutes les langues du monde, toutes les cultures du monde, tous les pays du monde. En Jésus et par l’Esprit-Saint, nous ne sommes plus des étrangers les uns les autres, nous sommes devenus frères et sœurs. C’est dire qu’avec la Pentecôte, il s’agit désormais d’une re-création du monde. Un monde de personnes différentes, mais unis. Et St Paul l’a si bien compris lorsqu’il s’adresse aux juifs et aux païens, aux hommes et aux femmes, aux esclaves et aux personnes libres qui ne forment plus qu’un seul corps. La présence de Dieu par l’Esprit continue donc l’œuvre de Jésus dans le monde.

Aujourd’hui, avec les défis de l’environnement et la pandémie de la COVID, le psaume devrait nous parler plus que jamais. Car Dieu y est célébré non seulement en tant que créateur, mais aussi en tant que pourvoyeur et soutien.  Pour le psalmiste, le souffle de vie est un don Divin. Et chaque respiration que nous prenons est une nouvelle création. Dans ce sens, la naissance de l’Église signifie toujours l’existence d’une communauté qui sait qu’elle doit sa vie à Dieu et qu’elle est appelée à partager cette Bonne Nouvelle. L’Esprit parle à travers la communauté des disciples, lui apprenant à rendre témoignage non seulement avec les lèvres, mais avec la vie.  Le témoignage le plus convaincant que tout disciple puisse porter est d’aimer les autres comme Jésus l’a fait. Quand nous nous aimons, nous marchons dans l’Esprit, et les fruits viennent, y compris la joie, la paix, la patience, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi.

L’Esprit-Saint nous est donné pour nous éclairer, nous orienter vers le bien, nous conduire à l’unité. Quelle place lui faisons-nous dans notre vie? Pour vivre la Pentecôte, il est nécessaire de rechercher le changement et de se laisser changer. Qu’est-ce qui doit être changé dans ma vie, dans ta vie, dans notre vie?

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 7 Juin 2020

« Dieu a envoyé son Fils, pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-18)

Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia.(cf. Ap 1, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Dimanche de la Sainte Trinité – Année A (7 Juin 2020)

-> Homélie Dimanche Ste Trinité (7 juin)

 


ÉVANGILE du Dimanche 31 Mai 2020

« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie : recevez l’Esprit Saint » (Jn 20, 19-23)

Alléluia. Alléluia.
Viens, Esprit Saint !
Emplis le cœur de tes fidèles !
Allume en eux le feu de ton amour !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus ;
le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Dimanche de Pentecôte – Année A (31 Mai 2020)

-> Homélie Dimanche Pentecôte (31 mai)

 


ÉVANGILE du Dimanche 24 Mai 2020

« Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1b-11a)

Alléluia. Alléluia.
Je ne vous laisserai pas orphelins, dit le Seigneur ;
je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira.
Alléluia. (cf. Jn 14, 18 ; 16, 22)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils
afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle
à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle,
c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé,
Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre
en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom
aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés,
et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu
que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.

Moi, je prie pour eux ;
ce n’est pas pour le monde que je prie,
mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi,
et ce qui est à toi est à moi ;
et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ;
eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 7è Dimanche de Pâques – Année A (24 Mai 2020)

-> Homélie 7e Dimanche Pâques (24 mai)

 


ÉVANGILE du Jeudi 21 Mai 2020

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
Alléluia. (Jn 14, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Jeudi de l’Ascension – Année A (21 Mai 2020)

-> Homélie Ascension (21 mai)

 


ÉVANGILE du Dimanche 17 Mai 2020

« Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur » (Jn 14, 15-21)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Si vous m’aimez,
vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous :
l’Esprit de vérité,
lui que le monde ne peut recevoir,
car il ne le voit pas et ne le connaît pas ;
vous, vous le connaissez,
car il demeure auprès de vous,
et il sera en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins,
je reviens vers vous.
D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus,
mais vous, vous me verrez vivant,
et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez
que je suis en mon Père,
que vous êtes en moi,
et moi en vous.
Celui qui reçoit mes commandements et les garde,
c’est celui-là qui m’aime ;
et celui qui m’aime
sera aimé de mon Père ;
moi aussi, je l’aimerai,
et je me manifesterai à lui. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 6è Dimanche de Pâques – Année A (17 Mai 2020)

-> Homélie 6è Dimanche de Pâques (17 mai)

 


ÉVANGILE du Dimanche 10 Mai 2020

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur.

Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia. (Jn 14, 6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu,
croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit :
‘Je pars vous préparer une place’ ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis,
vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais,
vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez,
vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez,
et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ;
cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu
a vu le Père.
Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père
et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi
fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
je suis dans le Père,
et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis :
celui qui croit en moi
fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 5è Dimanche de Pâques – Année A (10 Mai 2020)

-> Homélie 5è Dimanche de Pâques (10 mai)

 


ÉVANGILE du Dimanche 3 Mai 2020

« Je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête,
et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi,
il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 4è Dimanche de Pâques – Année A (3 Mai 2020)

-> Homélie 4è Dimanche de Pâques (3 mai)

 


ÉVANGILE du Vendredi 1er Mai 2020 – Fête St-Joseph travailleur

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

Alléluia. Alléluia.
Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 6, 56)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Vendredi 1er Mai – Année A (1er Mai 2020)

-> Homélie Vendredi 1er Mai – St Joseph travailleur (1er mai)

 


ÉVANGILE du Dimanche 26 Avril 2020


« Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain » (Lc 24, 13-35)

Alléluia. Alléluia.
Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures !
Que notre cœur devienne brûlant
tandis que tu nous parles.

Alléluia. (cf. Lc 24, 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route
vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.

Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha,
et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète
puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela,
voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe
nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ;
elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision :
des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture,
ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous,
car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux,
ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction
et, l’ayant rompu,
il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route
et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons,
qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité :
il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 3è Dimanche de Pâques – Année A (26 Avril 2020)

-> Homélie 3è Dimanche de Pâques (26 Avril)

 


ÉVANGILE du Dimanche 19 Avril 2020

« Huit jours plus tard, Jésus vient » (Jn 20, 19-31)

Alléluia. Alléluia.
Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois,
dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !

Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »

Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
« La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 2è Dimanche de Pâques – Année A (19 Avril 2020)

-> Homélie 2è Dimanche de Pâques (19 Avril)

 


ÉVANGILE du Jour de Pâques – Dimanche 12 Avril 2020

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Alléluia. Alléluia.
Notre Pâque immolée, c’est le Christ !
Célébrons la Fête dans le Seigneur ! (cf. 1 Co 5, 7b-8a)
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Dimanche de Pâques – Année A (12 Avril 2020)

-> Homélie Dimanche de Pâques (12 Avril)

 


ÉVANGILE du Vendredi 10 Avril 2020

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Jn 18, 1 – 19, 42)

Le Christ s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.

Le Christ s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur.
(cf. Ph 2, 8-9)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

Indications pour la lecture dialoguée : les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

 

  1. En ce temps-là,
    après le repas,
    Jésus sortit avec ses disciples
    et traversa le torrent du Cédron ;
    il y avait là un jardin,
    dans lequel il entra avec ses disciples.
    Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
    car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
    Judas, avec un détachement de soldats
    ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
    arrive à cet endroit.
    Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
    Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
    s’avança et leur dit :
    X « Qui cherchez-vous? »
    L. Ils lui répondirent :
    F. « Jésus le Nazaréen. »
    L. Il leur dit :
    X « C’est moi, je le suis. »
    L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
    Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
    ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
    Il leur demanda de nouveau :
    X « Qui cherchez-vous? »
    L. Ils dirent :
    F. « Jésus le Nazaréen. »
    L. Jésus répondit :
    X « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
    Si c’est bien moi que vous cherchez,
    ceux-là, laissez-les partir. »

    L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
    « Je n’ai perdu aucun
    de ceux que tu m’as donnés. »
    Or Simon-Pierre
    avait une épée ; il la tira,
    frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
    Le nom de ce serviteur était Malcus.
    Jésus dit à Pierre :
    X « Remets ton épée au fourreau.
    La coupe que m’a donnée le Père,
    vais-je refuser de la boire ? »

    L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
    se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
    Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
    de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
    Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
    « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte,
et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus
sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
X « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent,
et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ?
Ce que je leur ai dit, demande-le
à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »

L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus,
lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
X « Si j’ai mal parlé,
montre ce que j’ai dit de mal.
Mais si j’ai bien parlé,
pourquoi me frappes-tu ? »

L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit :
D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre,
parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista :
A. « Est-ce
que moi, je ne t’ai pas vu
dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure
et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous
contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le
suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit
de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
X « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
X « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »

L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même
qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »

L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui
aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume
que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui !
Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
qu’ils lui posèrent sur la tête ;
puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui
et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors
pour que vous sachiez
que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent,
les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le! Crucifie-le! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi,
et suivant la Loi il doit mourir,
parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher,
et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
X « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi
si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi
porte un péché plus grand. »

L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches,
tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait roi
s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
il le fit asseoir sur une estrade
au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque,
vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort !
Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix,
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire),
qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui,
un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit :
« Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais :
“Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

  1. Quand les soldats eurent crucifié Jésus,
    ils prirent ses habits ;
    ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
    Ils prirent aussi la tunique ;
    c’était une tunique sans couture,
    tissée tout d’une pièce de haut en bas.
    Alors ils se dirent entre eux :
    A. « Ne la déchirons pas,
    désignons par le sort celui qui l’aura. »
    L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
    Ils se sont partagé mes habits ;
    ils ont tiré au sort mon vêtement.

    C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
X « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
X « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout,
Jésus dit :
X « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope,
et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
X « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête,
il remit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps
après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier,
puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus,
voyant qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai
afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva
pour que s’accomplisse l’Écriture :
Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore :
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie,
qui était disciple de Jésus,
mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant
la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès
pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus,
qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates
selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin
et, dans ce jardin, un tombeau neuf
dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour Vendredi-Saint – Année A (10 Avril 2020)

-> Homélie Vendredi-Saint (10 Avril)

 


ÉVANGILE du Jeudi 9 Avril 2020 – Jeudi Saint

« Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés. »
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Jn 13, 34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui
de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
les aima jusqu’au bout.

Au cours du repas,
alors que le diable
a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote,
l’intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains,
qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement,
et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin.
Alors il se mit à laver les pieds des disciples
et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre,
qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit :
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;
plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit :
« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit :
« Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre
lui dit :
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,
mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit :
« Quand on vient de prendre un bain,
on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds :
on est pur tout entier.
Vous-mêmes,
vous êtes purs,
mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ;
et c’est pourquoi il disait :
« Vous n’êtes pas tous purs. »

Quand il leur eut lavé les pieds,
il reprit son vêtement, se remit à table
et leur dit :
« Comprenez-vous
ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”,
et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître,
je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour Jeudi-Saint – Année A (9 Avril 2020)

-> Homélie Jeudi-Saint (9 Avril)

 


ÉVANGILE du Dimanche 5 Avril 2020

Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 26, 14 – 27, 66)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. (cf. Ph 2, 8-9)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

  1. En ce temps-là,
    l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
    se rendit chez les grands prêtres
    et leur dit :
    D. « Que voulez-vous me donner,
    si je vous le livre ? »
  2. Ils lui remirent trente pièces d’argent.
    Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
    pour le livrer.
    Le premier jour de la fête des pains sans levain,
    les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
    D. « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
    pour manger la Pâque ? »
    L. Il leur dit :
    X. « Allez à la ville, chez un tel,
    et dites-lui :
    ‘Le Maître te fait dire :
    Mon temps est proche ;
    c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
    avec mes disciples.’ »
    L. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
    et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
X. « Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
L. Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
D. « Serait-ce moi, Seigneur ? »
L. Prenant la parole, il dit :
X. « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
L. Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
D. « Rabbi, serait-ce moi ? »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit ! »

  1. Pendant le repas,
    Jésus, ayant pris du pain
    et prononcé la bénédiction,
    le rompit et, le donnant aux disciples, il dit :
    X. « Prenez, mangez :
    ceci est mon corps. »
    L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce,
    il la leur donna, en disant :
    X. « Buvez-en tous,
    car ceci est mon sang,
    le sang de l’Alliance,
    versé pour la multitude
    en rémission des péchés.
    Je vous le dis :
    désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne,
    jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous
    dans le royaume de mon Père. »
  2. Après avoir chanté les psaumes,
    ils partirent pour le mont des Oliviers.
    Alors Jésus leur dit :
    X. « Cette nuit,
    je serai pour vous tous une occasion de chute ;
    car il est écrit :
    Je frapperai le berger,
    et les brebis du troupeau seront dispersées.

    Mais, une fois ressuscité,
    je vous précéderai en Galilée. »
    L. Prenant la parole, Pierre lui dit :
    D. « Si tous viennent à tomber à cause de toi,
    moi, je ne tomberai jamais. »
    L. Jésus lui répondit :
    X. « Amen, je te le dis :
    cette nuit même, avant que le coq chante,
    tu m’auras renié trois fois. »
    L. Pierre lui dit :
    D. « Même si je dois mourir avec toi,
    je ne te renierai pas. »
    L. Et tous les disciples dirent de même.

Alors Jésus parvient avec eux
à un domaine appelé Gethsémani
et leur dit :
X. « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais là-bas pour prier. »
L. Il emmena Pierre,
ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée,
et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors :
X. « Mon âme est triste à en mourir.
Restez ici et veillez avec moi. »
L. Allant un peu plus loin,
il tomba face contre terre en priant,
et il disait :
X. « Mon Père,
s’il est possible,
que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux,
mais comme toi, tu veux. »
L. Puis il revient vers ses disciples
et les trouve endormis ;
il dit à Pierre :
X. « Ainsi, vous n’avez pas eu la force
de veiller seulement une heure avec moi ?
Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
L. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
X. « Mon Père,
si cette coupe ne peut passer
sans que je la boive,
que ta volonté soit faite ! »
L. Revenu près des disciples,
de nouveau il les trouva endormis,
car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Les laissant, de nouveau il s’éloigna
et pria pour la troisième fois,
en répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit :
X. « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
Voici qu’elle est proche, l’heure
où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

  1. Jésus parlait encore,
    lorsque Judas, l’un des Douze, arriva,
    et avec lui une grande foule
    armée d’épées et de bâtons,
    envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple.
    Celui qui le livrait leur avait donné un signe :
    D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui :
    arrêtez-le. »
    L. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit :
    D. « Salut, Rabbi ! »
    L. Et il l’embrassa.
    Jésus lui dit :
    X. « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! »
    L. Alors ils s’approchèrent,
    mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
    L’un de ceux qui étaient avec Jésus,
    portant la main à son épée,
    la tira, frappa le serviteur du grand prêtre,
    et lui trancha l’oreille.
    Alors Jésus lui dit :
    X. « Rentre ton épée,
    car tous ceux qui prennent l’épée
    périront par l’épée.
    Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ?
    Il mettrait aussitôt à ma disposition
    plus de douze légions d’anges.
    Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures
    selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »
    L. À ce moment-là, Jésus dit aux foules :
    X. « Suis-je donc un bandit,
    pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
    avec des épées et des bâtons ?
    Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis
    en train d’enseigner,
    et vous ne m’avez pas arrêté. »
    L. Mais tout cela est arrivé
    pour que s’accomplissent les écrits des prophètes.
    Alors tous les disciples l’abandonnèrent
    et s’enfuirent.

Ceux qui avaient arrêté Jésus
l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre,
chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait à distance,
jusqu’au palais du grand prêtre ;
il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs
pour voir comment cela finirait.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un faux témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Ils n’en trouvèrent pas ;
pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés.
Finalement il s’en présenta deux,
qui déclarèrent :
A. « Celui-là a dit :
‘Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu
et, en trois jours, le rebâtir.’ »
L. Alors le grand prêtre se leva et lui dit :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
L. Mais Jésus gardait le silence.
Le grand prêtre lui dit :
A. « Je t’adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si c’est toi qui es le Christ,
le Fils de Dieu. »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit !
En tout cas, je vous le déclare :
désormais vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant
et venir sur les nuées du ciel. »
L. Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant :
A. « Il a blasphémé !
Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous venez d’entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? »
L. Ils répondirent :
F. « Il mérite la mort. »
L. Alors ils lui crachèrent au visage
et le giflèrent ;
d’autres le rouèrent de coups
en disant :
F. « Fais-nous le prophète, ô Christ !
Qui t’a frappé ? »

  1. Cependant Pierre était assis
    dehors dans la cour.
    Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit :
    A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! »
    L. Mais il le nia devant tout le monde et dit :
    D. « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
    L. Une autre servante le vit sortir en direction du portail
    et elle dit à ceux qui étaient là :
    A. « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. »
    L. De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment :
    D. « Je ne connais pas cet homme. »
    L. Peu après, ceux qui se tenaient là
    s’approchèrent et dirent à Pierre :
    A. « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux !
    D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. »
    L. Alors, il se mit à protester violemment et à jurer :
    D. « Je ne connais pas cet homme. »
    L. Et aussitôt un coq chanta.
    Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :
    « Avant que le coq chante,
    tu m’auras renié trois fois. »
    Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

Le matin venu,
tous les grands prêtres et les anciens du peuple
tinrent conseil contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Après l’avoir ligoté,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.

Alors, en voyant que Jésus était condamné,
Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ;
il rendit les trente pièces d’argent
aux grands prêtres et aux anciens.
Il leur dit :
D. « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
L. Ils répliquèrent :
A. « Que nous importe ?
Cela te regarde ! »
L. Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple,
il se retira et alla se pendre.
Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent :
A. « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor,
puisque c’est le prix du sang. »
Après avoir tenu conseil,
ils achetèrent avec cette somme le champ du potier
pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour
le Champ-du-Sang.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Ils ramassèrent les trente pièces d’argent,
le prix de celui qui fut mis à prix,
le prix fixé par les fils d’Israël,
et ils les donnèrent pour le champ du potier,
comme le Seigneur me l’avait ordonné.

  1. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
    qui l’interrogea :
    A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
    L. Jésus déclara :
    X. « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
    il ne répondit rien.
    Alors Pilate lui dit :
    A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
    L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
    si bien que le gouverneur fut très étonné.
    Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
    celui que la foule demandait.
    Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
    Les foules s’étant donc rassemblées,
    Pilate leur dit :
    A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
    Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
    L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
    Tandis qu’il siégeait au tribunal,
    sa femme lui fit dire :
    A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
    car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
    L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
    à réclamer Barabbas
    et à faire périr Jésus.
    Le gouverneur reprit :
    A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
    L. Ils répondirent :
    F. « Barabbas ! »
    L. Pilate leur dit :
    A. « Que ferai-je donc de Jésus
    appelé le Christ ? »
    L. Ils répondirent tous :
    F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate demanda :
    A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
    L. Ils criaient encore plus fort :
    F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
    sinon à augmenter le tumulte,
    prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
    en disant :
    A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
    cela vous regarde ! »
    L. Tout le peuple répondit :
    F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
    L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
    quant à Jésus, il le fit flageller,
    et il le livra pour qu’il soit crucifié.
    Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
    et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
    Ils lui enlevèrent ses vêtements
    et le couvrirent d’un manteau rouge.
    Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
    et la posèrent sur sa tête ;
    ils lui mirent un roseau dans la main droite
    et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
    F. « Salut, roi des Juifs ! »
    L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
    et ils le frappaient à la tête.
    Quand ils se furent bien moqués de lui,
    ils lui enlevèrent le manteau,
    lui remirent ses vêtements,
    et l’emmenèrent pour le crucifier.

En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.

Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X. « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
Les autres disaient :
F. « Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

  1. Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin.
    Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
    Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine,
    Marie, mère de Jacques et de Joseph,
    et la mère des fils de Zébédée.

Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie,
qui s’appelait Joseph,
et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus.
Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.
Prenant le corps,
Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,
et le déposa dans le tombeau neuf
qu’il s’était fait creuser dans le roc.
Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau
et s’en alla.
Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là,
assises en face du sépulcre.

Le lendemain, après le jour de la Préparation,
les grands prêtres et les pharisiens
s’assemblèrent chez Pilate,
en disant :
A. « Seigneur, nous nous sommes rappelé
que cet imposteur a dit, de son vivant :
‘Trois jours après, je ressusciterai.’
Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé
jusqu’au troisième jour,
de peur que ses disciples ne viennent voler le corps
et ne disent au peuple :
‘Il est ressuscité d’entre les morts.’
Cette dernière imposture serait pire que la première. »
L. Pilate leur déclara :
A. « Vous avez une garde.
Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »

  1. Ils partirent donc
    et assurèrent la surveillance du sépulcre
    en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 5e Dimanche des Rameaux – Année A (5 Avril 2020)

-> Homélie Dim Rameaux (5 Avril)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 29 Mars 2020

« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 1-45)

Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi.

Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais.

Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi.
(cf. Jn 11, 25a.26)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
il y avait quelqu’un de malade,
Lazare, de Béthanie,
le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur
et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples :
« Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent :
« Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider,
et tu y retournes ? »
Jésus répondit :
« N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?
Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
mais celui qui marche pendant la nuit trébuche,
parce que la lumière n’est pas en lui. »
Après ces paroles, il ajouta :
« Lazare, notre ami, s’est endormi ;
mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Les disciples lui dirent alors :
« Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
Jésus avait parlé de la mort ;
eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
Alors il leur dit ouvertement :
« Lazare est mort,
et je me réjouis de n’avoir pas été là,
à cause de vous, pour que vous croyiez.
Mais allons auprès de lui ! »
Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
dit aux autres disciples :
« Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

À son arrivée,
Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem
– à une distance de quinze stades
(c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
beaucoup de Juifs étaient venus
réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »

Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie,
et lui dit tout bas :
« Le Maître est là, il t’appelle. »
Marie, dès qu’elle l’entendit,
se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village,
mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie
et la réconfortaient,
la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;
ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
Dès qu’elle le vit,
elle se jeta à ses pieds et lui dit :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait,
et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent :
« Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient :
« Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, repris par l’émotion,
arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit :
« Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
« Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit,
les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
« Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 5e dimanche du Carême – Année A (29 Mars 2020)

-> Homélie 5ème Dim carême (29 Mars)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 22 Mars 2020

« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1-41)

Gloire et louange à toi
Seigneur Jésus. !

Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.

Gloire et louange à toi
Seigneur Jésus !
(Jn 8, 12)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
en sortant du Temple,
Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance.
Ses disciples l’interrogèrent :
« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents,
pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit :
« Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
Mais c’était pour que les œuvres de Dieu
se manifestent en lui.
Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé,
tant qu’il fait jour ;
la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
Aussi longtemps que je suis dans le monde,
je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre
et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé »
– ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait.

Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant –
dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient :
« C’est lui. »
Les autres disaient :
« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait :
« C’est bien moi. »
Et on lui demandait :
« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
Il répondit :
« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,
il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :
‘Va à Siloé et lave-toi.’
J’y suis donc allé et je me suis lavé ;
alors, j’ai vu. »
Ils lui dirent :
« Et lui, où est-il ? »
Il répondit :
« Je ne sais pas. »

On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,
et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur
peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit :
« C’est un prophète. »
Or, les Juifs ne voulaient pas croire
que cet homme avait été aveugle
et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
et leur demandèrent :
« Cet homme est bien votre fils,
et vous dites qu’il est né aveugle ?
Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
Les parents répondirent :
« Nous savons bien que c’est notre fils,
et qu’il est né aveugle.
Mais comment peut-il voir maintenant,
nous ne le savons pas ;
et qui lui a ouvert les yeux,
nous ne le savons pas non plus.
Interrogez-le,
il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi
parce qu’ils avaient peur des Juifs.
En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord
pour exclure de leurs assemblées
tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
Voilà pourquoi les parents avaient dit :
« Il est assez grand, interrogez-le ! »

Pour la seconde fois,
les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle,
et ils lui dirent :
« Rends gloire à Dieu !
Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit :
« Est-ce un pécheur ?
Je n’en sais rien.
Mais il y a une chose que je sais :
j’étais aveugle, et à présent je vois. »
Ils lui dirent alors :
« Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
Il leur répondit :
« Je vous l’ai déjà dit,
et vous n’avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ?
Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier :
« C’est toi qui es son disciple ;
nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ;
mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit :
« Voilà bien ce qui est étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est,
et pourtant il m’a ouvert les yeux.
Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs,
mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
Jamais encore on n’avait entendu dire
que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
Si lui n’était pas de Dieu,
il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur,
pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit :
« Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. »
Il dit :
« Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui.

Jésus dit alors :
« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :
que ceux qui ne voient pas
puissent voir,
et que ceux qui voient
deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui
entendirent ces paroles et lui dirent :
« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit :
« Si vous étiez aveugles,
vous n’auriez pas de péché ;
mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,
votre péché demeure. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 4e dimanche du Carême – Année A (22 Mars 2020)

->Homélie 4ème Dim carême (22 Mars)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 15 Mars 2020

« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » (Jn 4, 5-42)

Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.

Tu es vraiment le Sauveur du monde, Seigneur !
Donne-moi de l’eau vive :
que je n’aie plus soif.

Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
(cf. Jn 4, 42.15)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar,
près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob.
Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit :
« Donne-moi à boire. »
– En effet, ses disciples étaient partis à la ville
pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit :
« Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire,
à moi, une Samaritaine ? »
– En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit :
« Si tu savais le don de Dieu
et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’,
c’est toi qui lui aurais demandé,
et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit :
« Seigneur, tu n’as rien pour puiser,
et le puits est profond.
D’où as-tu donc cette eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob
qui nous a donné ce puits,
et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit :
« Quiconque boit de cette eau
aura de nouveau soif ;
mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai
n’aura plus jamais soif ;
et l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d’eau
jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit :
« Seigneur, donne-moi de cette eau,
que je n’aie plus soif,
et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit :
« Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua :
« Je n’ai pas de mari. »
Jésus reprit :
« Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
des maris, tu en a eu cinq,
et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ;
là, tu dis vrai. »
La femme lui dit :
« Seigneur, je vois que tu es un prophète !…
Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là,
et vous, les Juifs, vous dites
que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit :
« Femme, crois-moi :
l’heure vient
où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem
pour adorer le Père.
Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ;
nous, nous adorons ce que nous connaissons,
car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient – et c’est maintenant –
où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et vérité :
tels sont les adorateurs que recherche le Père.
Dieu est esprit,
et ceux qui l’adorent,
c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
La femme lui dit :
« Je sais qu’il vient, le Messie,
celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra,
c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit :
« Je le suis,
moi qui te parle. »
À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ;
ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? »
ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »

La femme, laissant là sa cruche,
revint à la ville et dit aux gens :
« Venez voir un homme
qui m’a dit tout ce que j’ai fait.
Ne serait-il pas le Christ ? »
Ils sortirent de la ville,
et ils se dirigeaient vers lui.

Entre-temps, les disciples l’appelaient :
« Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit :
« Pour moi, j’ai de quoi manger :
c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se disaient entre eux :
« Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit :
« Ma nourriture,
c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé
et d’accomplir son œuvre.
Ne dites-vous pas :
‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ?
Et moi, je vous dis :
Levez les yeux
et regardez les champs déjà dorés pour la moisson.
Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire :
il récolte du fruit pour la vie éternelle,
si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
Il est bien vrai, le dicton :
‘L’un sème, l’autre moissonne.’
Je vous ai envoyés moissonner
ce qui ne vous a coûté aucun effort ;
d’autres ont fait l’effort,
et vous en avez bénéficié. »

Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus,
à cause de la parole de la femme
qui rendait ce témoignage :
« Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui,
ils l’invitèrent à demeurer chez eux.
Il y demeura deux jours.
Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire
à cause de sa parole à lui,
et ils disaient à la femme :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit
que nous croyons :
nous-mêmes, nous l’avons entendu,
et nous savons que c’est vraiment lui
le Sauveur du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 3e dimanche du Carême – Année A (15 Mars 2020)

->Homélie 3ème Dim carême (15 Mars)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 8 Mars 2020

« Son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 1-9)

Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.

De la nuée lumineuse,
la voix du Père a retenti :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
(cf. Mt 17, 5)

Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère,
et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ;
son visage devint brillant comme le soleil,
et ses vêtements, blancs comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie,
qui s’entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus :
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici !
Si tu le veux,
je vais dresser ici trois tentes,
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il parlait encore,
lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre,
et voici que, de la nuée, une voix disait :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui je trouve ma joie :
écoutez-le ! »
Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre
et furent saisis d’une grande crainte.
Jésus s’approcha, les toucha et leur dit :
« Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
Levant les yeux,
ils ne virent plus personne,
sinon lui, Jésus, seul.

En descendant de la montagne,
Jésus leur donna cet ordre :
« Ne parlez de cette vision à personne,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 2ème dimanche du Carême – Année A (08 Mars 2020)

->Homélie 2ème Dim carême (08 Mars)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 1er Mars 2020

Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté (Mt 4, 1-11)

Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.

L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
(Mt 4, 4b)

Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus fut conduit au désert par l’Esprit
pour être tenté par le diable.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits,
il eut faim.
Le tentateur s’approcha et lui dit :
« Si tu es Fils de Dieu,
ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit :
« Il est écrit :
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu
. »

Alors le diable l’emmène à la Ville sainte,
le place au sommet du Temple
et lui dit :
« Si tu es Fils de Dieu,
jette-toi en bas ;
car il est écrit :
Il donnera pour toi des ordres à ses anges,
et : Ils te porteront sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre.
»
Jésus lui déclara :
« Il est encore écrit :
Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »

Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne
et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
Il lui dit :
« Tout cela, je te le donnerai,
si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
Alors, Jésus lui dit :
« Arrière, Satan !
car il est écrit :
C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras,
à lui seul tu rendras un culte.
»

Alors le diable le quitte.
Et voici que des anges s’approchèrent,
et ils le servaient.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 1er dimanche du Carême – Année A (1er Mars 2020)

->Homélie 1er Dim carême (1er Mars)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 23 Février 2020

« Aimez vos ennemis » (Mt 5, 38-48)

Alléluia. Alléluia.
En celui qui garde la parole du Christ
l’amour de Dieu atteint vraiment sa perfection.

Alléluia. (1 Jn 2, 5)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !

Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis,
et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères,
que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 7ème dimanche du Temps Ordinaire – Année A (23 Fév 2020)

-> Homélie 7èm Dim A T.O (23 Fév)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 16 Février 2020

« Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis » (Mt 5, 17-37)

Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !

Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.
Je vous le dis en effet :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.

Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre,
et si quelqu’un commet un meurtre,
il devra passer en jugement.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère
devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère,
il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou,
il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel,
si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel,
va d’abord te réconcilier avec ton frère,
et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire
pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge,
le juge au garde,
et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis :
tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu ne commettras pas d’adultère.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui regarde une femme avec convoitise
a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.
Si ton œil droit entraîne ta chute,
arrache-le
et jette-le loin de toi,
car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres
que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite entraîne ta chute,
coupe-la
et jette-la loin de toi,
car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres
que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne.
Il a été dit également :
Si quelqu’un renvoie sa femme,
qu’il lui donne un acte de répudiation.

Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui renvoie sa femme,
sauf en cas d’union illégitime,
la pousse à l’adultère ;
et si quelqu’un épouse une femme renvoyée,
il est adultère.

Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne manqueras pas à tes serments,
mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur.

Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout,
ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu,
ni par la terre, car elle est son marchepied,
ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi.
Et ne jure pas non plus sur ta tête,
parce que tu ne peux pas
rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.
Que votre parole soit ‘oui’, si c’est ‘oui’,
‘non’, si c’est ‘non’.
Ce qui est en plus
vient du Mauvais. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 6e dimanche du T.O. – Année A (16 Fév 2020)

->Homélie 6èm Dim A T.O (16 Fév)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 9 Février 2020

« Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-16)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.

Alléluia. (cf. Jn 8, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous êtes le sel de la terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

Vous êtes la lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 5e dimanche du T.O. – Année A (9 Fév 2020)

-> Homélie 5èm Dim A T.O (09 Fév)

 


ÉVANGILE du Dimanche 2 Février 2020

« Mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2, 22-40)

Alléluia. Alléluia.
Lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Alléluia. (Lc 2, 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.

Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le Dimanche de la Présentation au Temple – Année A (02 Fév 2020)

 

-> Homélie présentation au Temple A (02 Fév)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 26 Janvier 2020

Il vint habiter à Capharnaüm pour que soit accomplie la parole d’Isaïe (Mt 4, 12-23)

Alléluia. Alléluia.
Jésus proclamait l’Évangile du Royaume,
et guérissait toute maladie dans le peuple.
Alléluia. (cf. Mt 4, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste,
il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth
et vint habiter à Capharnaüm,
ville située au bord de la mer de Galilée,
dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali,
route de la mer et pays au-delà du Jourdain,
Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres
a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort,
une lumière s’est levée.

À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer :
« Convertissez-vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »

Comme il marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
Aussitôt, laissant la barque et leur père,
ils le suivirent.

Jésus parcourait toute la Galilée ;
il enseignait dans leurs synagogues,
proclamait l’Évangile du Royaume,
guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 3ème Dimanche du T.O – Année A (26 Janv 2020)

-> Homélie 3e dim du T.O A (26 janv 20)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 19 Janvier 2020

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)

Alléluia. Alléluia.
« Le Verbe s’est fait chair,
il a établi parmi nous sa demeure.
À tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. »
Alléluia. (cf. Jn 1, 14a.12a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu,
qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ;
mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,
c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe
et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas,
mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer,
celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :
c’est lui le Fils de Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 2ème Dimanche du T.O – Année A (19 Janv 2020)

-> Homélie 2e dim du T.O A (19 janv 20)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 12 Janvier 2020

« Dès que Jésus fut baptisé, il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui » (Mt 3, 13-17)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, le ciel s’est ouvert,
l’Esprit descend sur Jésus,
et la voix du Père domine les eaux :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ! »
Alléluia. (cf. Mt 3, 16-17, Ps 28, 3)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Alors paraît Jésus.
Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain
auprès de Jean,
pour être baptisé par lui.
Jean voulait l’en empêcher et disait :
« C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi,
et c’est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit :
« Laisse faire pour le moment,
car il convient
que nous accomplissions ainsi toute justice. »
Alors Jean le laisse faire.

Dès que Jésus fut baptisé,
il remonta de l’eau,
et voici que les cieux s’ouvrirent :
il vit l’Esprit de Dieu
descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé
en qui je trouve ma joie. »

  – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie Dimanche du Baptême de Jésus (12 Janv 2020)

-> Homélie Baptême du Sgr 12 janv 2020

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 5 Janvier 2020

Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Nous avons vu son étoile à l’orient,
et nous sommes venus adorer le Seigneur.

Alléluia. (cf. Mt 2, 2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le dimanche de l’Epiphanie – Année A (5 janvier 2020)

-> Homélie Epiphanie 5 janv 2020

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 29 Décembre 2019

« Prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte » (Mt 2, 13-15.19-23)

Alléluia. Alléluia.
Que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ ;
que la parole du Christ habite en vous
dans toute sa richesse !
Alléluia. (Col 3, 15a.16a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Après le départ des mages,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph
et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse,
car Hérode va rechercher l’enfant
pour le faire périr. »
Joseph se leva ;
dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère,
et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode,
pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.

Après la mort d’Hérode,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère,
et pars pour le pays d’Israël,
car ils sont morts,
ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
Joseph se leva,
prit l’enfant et sa mère,
et il entra dans le pays d’Israël.
Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée
à la place de son père Hérode,
il eut peur de s’y rendre.
Averti en songe,
il se retira dans la région de Galilée
et vint habiter dans une ville appelée Nazareth,
pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes :
Il sera appelé Nazaréen.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le dimanche de la Sainte Famille – Année A (29 Décembre 2019)

-> Homélie pr la sainte Famille (29.12.2019)

 


 


ÉVANGILE du Mercredi 25 Décembre 2019

« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-21)

Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel,
ceux-ci se disaient entre eux :
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé,
et que le Seigneur nous a fait connaître. »
Ils se hâtèrent d’y aller,
et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l’avoir vu,
ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.

Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout
ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour la fête de Noël (24 Décembre 2019)

->Homélie pour Noël 2019

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 22 Décembre 2019

Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage à Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)

Alléluia. Alléluia.
Voici que la Vierge concevra :
elle enfantera un fils,
on l’appellera Emmanuel, « Dieu-avec-nous ».
Alléluia. (Mt 1, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux,
qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé
pour que soit accomplie
la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra,
et elle enfantera un fils ;
on lui donnera le nom d’Emmanuel,

qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».

Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit :
il prit chez lui son épouse.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 4è dimanche de l’avent – Année A (22 Déc 2019)

-> Homélie pr le 4è Dim de l’Avent (22 Déc 2019)

 

 


ÉVANGILE du Dimanche 15  Décembre 2019

« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11, 2-11)

Alléluia. Alléluia.
L’Esprit du Seigneur est sur moi :
il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.

Alléluia. (cf. Is 61, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison,
des œuvres réalisées par le Christ.
Il lui envoya ses disciples et, par eux,  lui demanda :
« Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur répondit :
« Allez annoncer à Jean
ce que vous entendez et voyez :
Les aveugles retrouvent la vue,
et les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés,
et les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »

Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient,
Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean :
« Qu’êtes-vous allés regarder au désert ?
un roseau agité par le vent ?
Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ?
un homme habillé de façon raffinée ?
Mais ceux qui portent de tels vêtements
vivent dans les palais des rois.
Alors, qu’êtes-vous allés voir ?
un prophète ?
Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète.
C’est de lui qu’il est écrit :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour préparer le chemin devant toi.

Amen, je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux
est plus grand que lui. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 3è dimanche de l’avent – Année A (15 Décembre 2019)

-> Homélie pr le 3è Dim de l’Avent (15 Déc 2019)

 


ÉVANGILE du Dimanche 8 Décembre 2019

« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 1-12)

Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers :
tout être vivant verra le salut de Dieu.

Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ces jours-là,
paraît Jean le Baptiste,
qui proclame dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jean est celui que désignait la parole
prononcée par le prophète Isaïe :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.

Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau,
et une ceinture de cuir autour des reins ;
il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage.
Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain
en reconnaissant leurs péchés.
Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens
se présenter à son baptême,
il leur dit :
« Engeance de vipères !
Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
Produisez donc un fruit digne de la conversion.
N’allez pas dire en vous-mêmes :
‘Nous avons Abraham pour père’ ;
car, je vous le dis :
des pierres que voici,
Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres :
tout arbre qui ne produit pas de bons fruits
va être coupé et jeté au feu.

Moi, je vous baptise dans l’eau,
en vue de la conversion.
Mais celui qui vient derrière moi
est plus fort que moi,
et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
Il tient dans sa main la pelle à vanner,
il va nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera son grain dans le grenier ;
quant à la paille,
il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 2è dimanche de l’avent – Année A (8 Décembre 2019)

-> Homélie pr le 2è Dim de l’Avent (8 Déc 2019)

 

 


ÉVANGILE Dimanche 1er Décembre 2019

« Veillez pour être prêts » (Mt 24, 37-44)

Alléluia. Alléluia.
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut.

Alléluia. (Ps 84, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme il en fut aux jours de Noé,
ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
En ces jours-là, avant le déluge,
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
les gens ne se sont doutés de rien,
jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis :
telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
Alors deux hommes seront aux champs :
l’un sera pris, l’autre laissé.
Deux femmes seront au moulin en train de moudre :
l’une sera prise, l’autre laissée.
Veillez donc,
car vous ne savez pas quel jour
votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait,
il aurait veillé
et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 1er dimanche de l’avent – Année A (1er Déc 2019)

-> Homélie 1er Décembre 2019

 

         

 


ÉVANGILE Dimanche 24 Novembre 2019

« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23, 35-43)

Alléluia. Alléluia.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père.

Alléluia. (cf. Mc 11, 9b.10a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
on venait de crucifier Jésus,
et le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
« Il en a sauvé d’autres :
qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant :
« Si tu es le roi des Juifs,
sauve-toi toi-même ! »

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix
l’injuriait :
« N’es-tu pas le Christ ?
Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
« Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait,
nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait :
« Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara :
« Amen, je te le dis :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour la Fête du Christ Roi de l’univers – Année C (24 Nov 2019)

-> Homélie pr le 34e Dim T.O C (24 Nov 2019)

 

 


ÉVANGILE Dimanche 17 novembre 2019

« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Lc 21, 5-19)

Alléluia. Alléluia.
Redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.

Alléluia. (Lc 21, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple,
des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,
Jésus leur déclara :
« Ce que vous contemplez,
des jours viendront
où il n’en restera pas pierre sur pierre :
tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent :
« Maître, quand cela arrivera-t-il ?
Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Jésus répondit :
« Prenez garde de ne pas vous laisser égarer,
car beaucoup viendront sous mon nom,
et diront : ‘C’est moi’,
ou encore : ‘Le moment est tout proche.’
Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres,
ne soyez pas terrifiés :
il faut que cela arrive d’abord,
mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
Alors Jésus ajouta :
« On se dressera nation contre nation,
royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre
et, en divers lieux, des famines et des épidémies ;
des phénomènes effrayants surviendront,
et de grands signes venus du ciel.

Mais avant tout cela,
on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ;
on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs,
à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit
que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse
à laquelle tous vos adversaires ne pourront
ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents,
vos frères, votre famille et vos amis,
et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 33e dimanche T.O Année C (17 Nov 2019)

-> Homélie pr le 33e Dim T.O C (17 Nov 2019)

 

 


Évangile Lundi 11 Novembre 2019

« Si sept fois par jour ton frère revient à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras » (Lc 17, 1-6)

Alléluia. Alléluia.
Vous brillez comme des astres dans l’univers
en tenant ferme la parole de vie.

Alléluia. (Ph 2, 15d.16a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Il est inévitable que surviennent des scandales,
des occasions de chute ;
mais malheureux celui par qui cela arrive !
Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre
et qu’on le précipite à la mer,
plutôt qu’il ne soit une occasion de chute
pour un seul des petits que voilà.

Prenez garde à vous-mêmes !
Si ton frère a commis un péché,
fais-lui de vifs reproches,
et, s’il se repent, pardonne-lui.
Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi,
et que sept fois de suite il revienne à toi
en disant : “Je me repens”,
tu lui pardonneras. »

Les Apôtres dirent au Seigneur :
« Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur répondit :
« Si vous aviez de la foi,
gros comme une graine de moutarde,
vous auriez dit à l’arbre que voici :
“Déracine-toi et va te planter dans la mer”,
et il vous aurait obéi. »

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 11 Novembre 2019 (Anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre)

-> Homélie (11Nov 2019)

 

      

 


Évangile Dimanche 10 Novembre 2019

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-38)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ, le premier-né d’entre les morts,
à lui, la gloire et la souveraineté
pour les siècles des siècles.

Alléluia. (Ap 1, 5a.6b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 32e dimanche T.O  Année C (10 Nov 2019)

-> Homélie pr le 32e Dim T.O C (10 Nov 2019)

       

 


Évangile Dimanche 3 Novembre 2019

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 1-10)

Alléluia. Alléluia.
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia. (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 31e dimanche T.O  Année C (03 Nov 2019)

-> Homélie pr le 31e Dim T.O C (03 Nov 2019)

 

 

 


Évangile  Vendredi 1er Novembre 2019 – Toussaint 

« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 1-12a)

Alléluia. Alléluia.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.

Alléluia. (Mt 11, 28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour la Toussaint (1er Nov 2019)

-> Homélie 1er Nov (Toussaint)

 

    

 


Évangile  Dimanche 27 Octobre 2019

« Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 31-46)

Alléluia. Alléluia. Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais. Alléluia. (Jn 11, 25a.26)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
Alors les justes lui répondront :
‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
Et le Roi leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.’

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi :
‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?’
Il leur répondra :
‘Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’

Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

 – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 30e dimanche T.O  Année C (27 Oct 2019)

->Homélie du 27 oct 2019

 

         

 


Évangile  Dimanche 20 Octobre 2019

« Dieu fera justice à ses élus qui crient vers lui » (Lc 18, 1-8)

Alléluia. Alléluia.
Elle est vivante, efficace, la parole de Dieu ;
elle juge des intentions et des pensées du cœur.

Alléluia. (cf. He 4, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux
de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville
un juge qui ne craignait pas Dieu
et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville,
il y avait une veuve qui venait lui demander :
‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
Longtemps il refusa ;
puis il se dit :
‘Même si je ne crains pas Dieu
et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer,
je vais lui rendre justice
pour qu’elle ne vienne plus sans cesse Le Seigneur ajouta :
« Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare :
bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme,
quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 29e dimanche du T.O Année C (20 Oct 2019)

->Homélie du 20 oct 2019

 

 


Évangile  Dimanche 13 Octobre 2019

« Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » (Lc 17, 11-19)

Alléluia. Alléluia.
Rendez grâce à Dieu en toute circonstance :
c’est la volonté de Dieu à votre égard
dans le Christ Jésus.
Alléluia. (1 T h 5, 18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus, marchant vers Jérusalem,
traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village,
dix lépreux vinrent à sa rencontre.
Ils s’arrêtèrent à distance
et lui crièrent :
« Jésus, maître,
prends pitié de nous. »
À cette vue, Jésus leur dit :
« Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés.

L’un d’eux, voyant qu’il était guéri,
revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus
en lui rendant grâce.
Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant :
« Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ?
Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger
pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 28e dimanche du T.O Année C (13 Oct 2019)

-> Homélie du 13 Oct 2019

 

     


 

Évangile  Dimanche 6 Octobre 2019

« Si vous aviez de la foi ! » (Lc 17, 5-10)

Alléluia. Alléluia.
La parole du Seigneur demeure pour toujours ;
c’est la bonne nouvelle qui vous a été annoncée.
Alléluia. (cf. 1 P 1, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les Apôtres dirent au Seigneur :
« Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur répondit :
« Si vous aviez de la foi,
gros comme une graine de moutarde,
vous auriez dit à l’arbre que voici :
‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’,
et il vous aurait obéi.

Lequel d’entre vous,
quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes,
lui dira à son retour des champs :
‘Viens vite prendre place à table’ ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt :
‘Prépare-moi à dîner,
mets-toi en tenue pour me servir,
le temps que je mange et boive.
Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ?
Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur
d’avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi,
quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné,
dites :
‘Nous sommes de simples serviteurs :
nous n’avons fait que notre devoir’ »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 27e dimanche du T.O Année C (6 Oct 2019)

-> Homélie du 6 Oct 2019

 

      

 


 

ÉVANGILE     Dimanche 29 Septembre 2019

« Tu as reçu le bonheur, et Lazare, le malheur. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance » (Lc 16, 19-31)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.

Alléluia. (cf. 2 Co 8, 9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Il y avait un homme riche,
vêtu de pourpre et de lin fin,
qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare,
qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier
de ce qui tombait de la table du riche ;
mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut,
et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi,
et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ;
levant les yeux, il vit Abraham de loin
et Lazare tout près de lui.
Alors il cria :
‘Père Abraham, prends pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue,
car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham,
rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie,
et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation,
et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme
a été établi entre vous et nous,
pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas,
et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’
Le riche répliqua :
‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare
dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères :
qu’il leur porte son témoignage,
de peur qu’eux aussi ne viennent
dans ce lieu de torture !’
Abraham lui dit :
‘Ils ont Moïse et les Prophètes :
qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il,
mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver,
ils se convertiront.’
Abraham répondit :
‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus.’ »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 26e dimanche du T.O Année C (29 Sept 2019)

-> Homélie du 29 Sept 2019

 

 

 


 

ÉVANGILE     Dimanche 22 Septembre 2019

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Lc 16, 1-13)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.

Alléluia.
(cf. 2 Co 8, 9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Un homme riche avait un gérant
qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
Il le convoqua et lui dit :
‘Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ?
Rends-moi les comptes de ta gestion,
car tu ne peux plus être mon gérant.’
Le gérant se dit en lui-même :
‘Que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gestion ?
Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force.
Mendier ? J’aurais honte.
Je sais ce que je vais faire,
pour qu’une fois renvoyé de ma gérance,
des gens m’accueillent chez eux.’
Il fit alors venir, un par un,
ceux qui avaient des dettes envers son maître.
Il demanda au premier :
‘Combien dois-tu à mon maître ?’
Il répondit :
‘Cent barils d’huile.’
Le gérant lui dit :
‘Voici ton reçu ;
vite, assieds-toi et écris cinquante.’
Puis il demanda à un autre :
‘Et toi, combien dois-tu ?’
Il répondit :
‘Cent sacs de blé.’
Le gérant lui dit :
‘Voici ton reçu, écris 80’.
Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête
car il avait agi avec habileté ;
en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux
que les fils de la lumière.
Eh bien moi, je vous le dis :
Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête,
afin que, le jour où il ne sera plus là,
ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose
est digne de confiance aussi dans une grande.
Celui qui est malhonnête dans la moindre chose
est malhonnête aussi dans une grande.
Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête,
qui vous confiera le bien véritable ?
Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance,
ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres :
ou bien il haïra l’un et aimera l’autre,
ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 25e dimanche du T.O. Année C (22 Sept 2019)

-> Homélie pr le 25e Dim T.O C (22 Sept 2019)

 

 

 


 

ÉVANGILE     Dimanche 15 Septembre 2019

« Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit » (Lc 15, 1-32)

Alléluia. Alléluia.
Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :
il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.

Alléluia. (cf. 2 Co 5, 19)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !’
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée,
elle rassemble ses amies et ses voisines
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !’
Ainsi je vous le dis :
Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se convertit. »
Jésus dit encore :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’
Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
Mais le père dit à ses serviteurs :
‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.’
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
‘Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’
Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
‘Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
Le père répondit :
‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 24e dimanche du T.O. Année C (15 Sept 2019)

-> Homélie pr le 24e Dim T.O C (15 Sept 2019)

 

 

 


 

ÉVANGILE     Dimanche 1er Septembre 2019

« Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-14)

Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug, dit le Seigneur ;
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur.
Alléluia. (cf. Mt 11, 29ab)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
« Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie pour le 22e dimanche du T.O. Année C (1er Sept 2019)

-> Homélie pr le 22e dimanche du T.O C (1er Sept 2019)