Construire un avenir commun : jeunes, migrants…
Deux samedis différents, deux temps de rencontre avec une idée commune : la solidarité.
C’était au milieu de l’Avent, aujourd’hui, en ce temps de Carême ces rencontres continuent de faire écho dans le coeur de ceux qui les ont vécu.
La première rencontre : un temps fort caté. Tous les enfants, catéchisés ou en aumônerie sur la paroisse venaient préparer la route de Noël à la Maison paroissiale. Deux semaines plus tard, la maison accueillait des mineurs migrants isolés. Loin de chez eux, ces enfants vivent aujourd’hui dans l’attente d’une vie meilleure. Nous les avions invités pour qu’ils se sentent accompagnés dans leur longue route dont ils ne voient pas encore le bout.
La jeunesse, une certaine légèreté tout en restant conscient de l’état de notre monde en devenir, ces deux rencontres avaient beaucoup en commun.
Pour les enfants de la paroisse, il y a eu concours de dessin de Noël et la réalisation d’une couronne de l’Avent, entre rires, maladresses et créativité…
Invités à « être veilleur, devenir meilleur ».
Pendant un temps plus intériorisé, chacun prenait des engagements pour faire plaisir aux autres, se convertir et se préparer à accueillir le Christ.
La matinée s’est terminée sur la remise de cadeaux destinés aux enfants vivants dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. Noël est un partage de l’amour sans frontière.
Quelques jours plus tard, avec des enfants du monde, nous avons regardé des courts-métrages d’animation, et partagé un goûter : notre façon de leur souhaiter la bienvenue et joyeuses fêtes…
Partis sur les routes, sur les océans, pas toujours bien accompagnés, certains ont mis des mois à rejoindre la France. Aujourd’hui ils attendent. Ils attendent que leur âge soit confirmé, ils attendent qu’une place soit trouvée, dans un foyer, une école. Ils attendent et les journées sont longues…
Ce jour-là, ils ont trompés l’ennui et apprécié ce moment de convivialité. D. témoignait en fin de rencontre : « Au début je n’avais pas trop envie de venir. Mais je suis content car cela fait du bien de voir du monde, de partager un bon moment. On s’est vraiment changé les idées. »
C’était le chemin de Noël, aujourd’hui en chemin vers Pâques renouvelons nos partages de rires, de projets, d’espoirs.