La FIP du confinement !

Liberté et confinement

Reconfinement. Ce mot décourage peut-être quelques-uns. Bien sûr, chacun de nous l’a déjà vécu. Être confiné n’est pas amusant. Des personnes manifestent contre le confinement, comme nous le montrent les informations. « La Liberté ». C’est leur slogan.Et l’image d’une personne militant contre le reconfinement m’a amené à réfléchir sur la « liberté ».

S’il n’y pas de société, le mot liberté ne veut rien dire. S’il n’y a personne, on n’a pas de raison de parler de liberté. Selon moi, l’idée de liberté définit la relation entre compatriotes.
Le dictionnaire ne précise pas assez clairement sa fonction sociale, cependant il est facilement possible de comprendre que la liberté concerne la société. Par exemple, pendant l’occupation nazi on a lutté pour sauver la liberté de la République. Si l’on ne pense pas à l’aspect social de la liberté, on pourrait comprendre qu’elle ne concerne que l’individu. Sinon, pourquoi la République l’a-t-elle associée à la Fraternité ?

De plus, pour nous chrétiens, la liberté vient de la vérité : « la vérité vous rendra libres » (Jn 8,33b). Ensuite nous savons ce qu’est la vérité : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 13,6). Donc le fait que la liberté vienne de Jésus Christ indique que celui qui croit en Jésus a la capacité d’être libre de vivre avec Dieu, son Fils et Esprit Saint sans être empêché par le péché et la mort. « Si donc le fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8,36).
Logiquement cette liberté est une libération du mal. De même, la capacité d’être libre concerne son bien personnel, les autres, et l’ensemble de la société. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13).
Pour nous, le reconfinement pourrait être une manière de réaliser la Parole. Si la liberté est vraiment importante, la liberté de vivre ensemble sans danger est aussi importante. Pour réaliser le bien commun, il faut coopérer et lutter ensemble.
« Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie » (1 Cor 12,26). Nous avons déjà entendu nos proches, nos voisins, pousser beaucoup de soupirs. La première cause n’est pas le confnement, mais c’est le virus. Pour retrouver la joie de Noël, pour redécouvrir le sens de notre souffrance et du sacrifice, je vous encourage à trouver le réconfort par la parole de la foi : « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Lc 21,19). Bon confinement à tous !

Père Vincent (Changbeom) Jeon

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