« Un soulagement. » C’est ce qu’a ressenti Clément, 33 ans, quand, à l’annonce du premier confinement, en mars 2020, ce professeur d’université a compris qu’il ne retournerait pas tout de suite à la messe. De fait, assister aux célébrations du dimanche de sa paroisse nantaise (Loire-Atlantique) avec son épouse et ses trois enfants était devenu une gageure pour ce proche de la spiritualité dominicaine. « On arrivait transpirants, pile à l’heure, avec nos enfants sous le bras. Puis il fallait faire la police pour essayer de pas trop déranger nos voisins, sans pouvoir rien écouter, ni prier, tout en endurant les soupirs à cause du bruit qu’on faisait. C’était ça, la messe pour nous », décrit-il sans fard.