Le portrait du mois : Soeur Annie Thérèse

Originaire du nord de la France et élevée dans la foi chrétienne au sein d’une famille de 7 enfants, Sœur Annie-Thérèse a découvert la vie religieuse grâce aux Sœurs qui lui faisaient la classe. Aujourd’hui, elle est provinciale des Sœurs de l’enfant-jésus-providence de Rouen, à Amiens.

Animatrice en pastorale pendant des années, Soeur Annie Thérèse s’est beaucoup occupée d’enfants et de jeunes. Sa joie était de leur faire rencontrer Celui qui l’habite toute entière. Et de fait, simple et douce, Soeur Annie Thérèse rayonne. Son regard et son sourire sont déjà témoignage et invitation à découvrir ce Christ qui la fait vivre et à qui elle a donné sa vie. Et lorsqu’elle parle des vocations, elle s’anime et fait passer son message avec force :
« Aux jeunes, je voudrais dire : n’ayez pas peur ! Si le Christ vous appelle ce n’est pas pour une vie rabougrie mais pour une vie de joie, d’accomplissement, de don de soi et de bonheur. N’ayez pas peur de vous donner pour toujours, parce que lorsque l’on se donne au Seigneur, il devient le garant de notre fidélité. C’est quelque chose d’extraordinaire! Le Christ peut vraiment combler toute une vie ! »

Faire grandir chacun selon son génie

Soeur Annie Thérèse a prononcé ces premiers vœux en 1973. La joie de vivre, l’esprit de famille et l’accueil chaleureux des Soeur de l’enfant Jésus lui ont permis de répondre à l’appel du Seigneur et elle ne l’a jamais regretté.
Après avoir partagé sa foi comme animatrice en pastorale auprès des jeunes, Soeur Annie Thérèse a été nommée, il y a 6 ans, secrétaire générale de sa Congrégation à Rouen et sa mission a un peu changé.   « J’ai appris à partager, à expliquer à des adultes ce don de moi-même et j’ai ainsi contribué à la formation des animatrices en pastorale pour leur faire découvrir de plus en plus le Christ. » Fondé par Nicolas Barré, le charisme des Sœurs de la Providence de Rouen est l’incarnation. Par leur engagement dans l’éducation des enfants et des jeunes, mais aussi des adultes, les Sœurs les rejoignent « pour faire grandir chacun selon son génie ».

Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer où il me conduit. PSAUME 22

Provinciale d’Europe depuis le 1er janvier 2015, Soeur Annie-Thérèse veille désormais à la pastorale des établissements sous tutelle de la communauté, et visite les Sœurs de France et d’Angleterre. « Je suis touchée par mes Sœurs ainées, par le soucis qu’elles ont encore, par un sourire ou un regard, de témoigner de ce qu’elles ont vécu et de Celui qui les fait vivre »
« Être provinciale est une mission au service de la communauté pour avancer ensemble dans ce que le Seigneur nous demande aujourd’hui. C’est une richesse, une joie, et un dynamisme aussi ! »
En Août, aura lieu un chapitre général pour revoir les orientations des communautés pour les six années à venir et ainsi les engager dans le monde avec leur charisme et leur spécificité.

Le témoignage de l’amour miséricordieux du seigneur

Après cinq années de souffrance, Soeur Annie-Thérèse a été guérie miraculeusement le 8 décembre 1989, grâce à la prière quotidienne des Sœurs de sa communauté et par l’intercession de Nicolas Barré. Et chaque matin, elle en rend grâce au Seigneur. « Je suis le témoignage de l’amour miséricordieux du Seigneur. Pourquoi moi ?
C’est un mystère mais c’est surtout le signe que le Seigneur est à l’œuvre encore aujourd’hui dans le monde ». Suite à cette guérison miraculeuse, Nicolas Barré à été reconnu bienheureux le 7 avril 1997.     « Des vocations naissent encore aujourd’hui dans les foyers. Et beaucoup de familles prient pour les vocations. Mais elles doivent prendre conscience qu’un terreau est nécessaire pour les cultiver et qu’elles sont garantes de la fertilité de ce terreau. » rappelle-elle.

PAR MARIE ROUSSEL

QUELLE EST LA PERSONNALITÉ RELIGIEUSE DONT VOUS VOUS SENTEZ LE PLUS PROCHE ?

Le Pape François

QUEL EST VOTRE SAINT PRÉFÉRÉ ?

Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, parce qu’elle n’a jamais rien fait d’extraordinaire mais a mis beaucoup d’amour dans tout ce qu’elle faisait.

QUEL EST LE LIEU, DANS LE DIOCÈSE, OÙ VOUS AIMEZ VOUS RECUEILLIR ?

Je prie dans notre oratoire. Mais je viens d’arriver dans le diocèse…

QUEL EST VOTRE MEILLEUR SOUVENIR, DE PARTAGE RELIGIEUX DANS LE DIOCÈSE ?

L’accueil de Mgr Leborgne quand je suis allée me présenter à lui. Cela m’a beaucoup touché.

Un peu d’amour rend tout aisé.
NICOLAS BARRÉ

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