Sr Marguerite-Marie: Un engagement auprès des plus pauvres et des jeunes à Albert.

Sœur Marguerite-Marie, religieuse de la Congrégation de Saint-Vincent de Paul de Lendelede est arrivée à Albert en 2018. Sa  mission : Porter auprès des jeunes picards, dans les catéchèses et la préparation aux sacrements le charisme du fondateur. Retour sur une vocation à la suite du Christ…

Pouvez-vous nous parler de votre engagement dans la vie religieuse ?

J’ai fait mon engagement de vœux temporels en 1998, et mon engagement de vœux définitifs en 2004 dans la Congrégation des Sœurs de St Vincent de Paul de Lendelede, pour suivre le Christ et vivre selon les conseils évangéliques (chasteté, simplicité et obéissance).

Je me suis engagée dans cette congrégation apostolique, fondée pour le service des pauvres en 1811 car j’ai été touché par son charisme, l’option préférentielle pour les pauvres. Notre but est de les aider spirituellement et corporellement dans l’humilité, la simplicité et la charité.

 

Pourquoi avez-vous choisi cette Congrégation ?

L’amour effectif pour le prochain est  un élément essentiel de notre charisme originel. Nous suivons le Christ dans son option préférentielle pour les pauvres. J’ai œuvré pour l’éducation, la formation, la promotion des femmes et des jeunes filles afin qu’elles accèdent à un métier, c’est pourquoi j’ai aussi enseigné dans la maison de formation de notre congrégation auprès de nos jeunes qui se préparaient à la vie religieuse.

Pour m’y préparer, je suis allée étudier les sciences de l’éducation au Kenya (Christian religious education in Kenya). Pour répondre à la demande de votre évêque, la sœur supérieure de notre congrégation m’a envoyée en France, à Albert, pour une nouvelle mission : porter notre charisme auprès des jeunes picards, dans les catéchèses et la préparation aux sacrements.

Comment vivez-vous vos engagements aujourd’hui ?

Engagée à la suite du Christ, j’annonce aux jeunes et pauvres la Bonne Nouvelle. Je m’efforce de rendre visible son Amour au travers ma vie de chaque jour.

Pour y parvenir, je puise les forces dans la prière personnelle et communautaire qui est la source où s’alimente ma vie en tant que religieuse et dans l’Eucharistie quotidienne qui est le point culminant de mon union avec le Christ et avec les autres, dans les lectures spirituelles, les livres des Saints.  Il y a aussi la retraite annuelle, qui m’offre l’occasion de jouir d’une paix tant spirituelle que corporelle, une source d’une énergie renouvelée pour demeurer fidèle à ma vocation et pour la vivre plus profondément.

Article paru dans le Journal de Secteur Vallée d’Ancre
N° 569 – Février 2022

Engagée à la suite du Christ, j’annonce aux jeunes et pauvres la Bonne Nouvelle.

Je m’efforce de rendre visible son Amour dans ma vie de chaque jour.

La congrégation des Soeurs de Saint-Vincent de Paul de Lendelede a été fondée au début du 20° siècle, par un prêtre belge, l’abbé Benoît de Beïr, envoyé en mission au Rwanda. Si St Vincent de Paul n’est pas le fondateur de leur congrégation, il en est le saint patron et elles suivent donc la spiritualité vincentienne. Avec Saint Vincent de Paul, elles ont appris à servir les pauvres corporellement et spirituellement, à les assister en ce qui leur manque de nécessaire, tant dans leur corps que dans leur esprit.