Célébrer la Solennité du Christ-Roi

Ce Royaume qui est le nôtre

Nous voilà au terme d’une année liturgique, en ce dimanche qui célèbre le Christ « souverain de l’univers », qui nous associe déjà à sa royauté. C’est lui qui sera encore notre guide tout au long du cycle d’une nouvelle année liturgique… Retrouvez dans cet article quelques points de repères et un dessin pour le coin prière des plus petits!

Belle fête du Christ-Roi de l’Univers à tous!

La Solennité du Christ Roi de l’Univers
La solennité du Christ Roi de l’Univers termine l’année liturgique et précède le premier dimanche de l’Avent.

Cette solennité est d’origine récente : elle fut instituée par le Pape Pie XI en 1925. Elle est célébrée le 34e et dernier dimanche du temps ordinaire. Son thème essentiel reprend les grandes proclamations de Louange au Christ que l’on trouve par exemple au début des lettres de saint Paul aux Éphésiens et aux Colossiens. Nous célébrons le Christ, le Fils de Dieu notre Sauveur comme Seigneur du Cosmos tout entier. Saint Paul le proclame :
« Il est l’icône du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toutes les créatures. C’est en Lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles. Tout est créé par Lui et pour Lui. Il est avant tout les êtres et tout est maintenu en Lui. Il est aussi la Tête du Corps qui est l’Eglise. Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, puisqu’il devait avoir en tout la primauté » (Col. 1. 15-18).

On peut être gêné par cette appellation de Roi donnée au Christ et se demander, à la suite de la question que posa Pilate au Procès de Jésus à Jérusalem : de quelle royauté s’agit-il ?

Le Nom que préfère se donner Jésus n’est ni celui de Roi, ni celui de Messie. Quel nom lui donner alors ? Un double nom reliant la Gloire et la Croix. Il est à la fois le Fils de l’Homme et le Serviteur livré : un titre de gloire et de souveraineté (Fils de l’Homme) et un titre d’amour, de service et de don total à l’Humanité (Serviteur livré).

Jésus le rappelait sur la route d’Emmaüs, après sa mort et sa résurrection, aux disciples qui n’avaient rien compris : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela d’abord, pour entrer dans sa Gloire ? » (Luc 24.25). La Royauté du Christ n’est pas de s’imposer aux consciences, de faire poser le poids de l’autorité comme les puissants de ce monde. Jésus l’avait déclaré à ses disciples Jacques et Jean : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Marc 10.45). Si le Christ est Roi, c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve.

Source CFRT

En ce temps-là,
Pilate appela Jésus et lui dit :
« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda :
« Dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit :
« Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi :
qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara :
« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes
qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit :
« Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »