Parole de notre evêque: « Corps du Christ »

En célébrant ce dimanche la fête du Corps et du Sang du Christ, nous prendrons mieux conscience de la présence eucharistique du Christ au milieu de nous. Il est vraiment présent avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Et nous qui le recevons, miracle de chaque eucharistie, nous devenons son Corps qui est l’Église. Pensons au chant : Chacun de nous est un membre de ce Corps. Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du Corps entier.

Cette vocation à être membre du Corps du Christ est pour tous. Conviction de foi : elle imprègne notre désir que chaque être humain soit respecté et accompagné vers une vie plus belle.

Il nous revient, dans cet esprit, de réfléchir sérieusement à la manière dont chacun va se remettre d’aplomb après cette période difficile : elle a isolé beaucoup de gens, a fracturé des familles, usé psychiquement les uns, enrayé l’avancée des études ou de la quête d’emploi des autres. La joie de reprendre l’air n’est pas qu’insouciance retrouvée. Elle est responsabilité réflexive et spirituelle face à l’avenir : qu’avons-nous vécu ? Qu’en faisons-nous ?

Dans la ligne de ce respect, nous pouvons aussi continuer à interpeller nos élus. Ils ont repris la discussion sur les lois de bioéthique, à prier ou jeûner, signer la pétition pour que soient sérieusement prises en considération l’équilibre familial des générations à venir (en savoir plus dans cet article). Un des chantiers où notre réalisme est bienvenu.

Nous sommes le Corps du Christ. L’adoration de la présence eucharistique du Christ en lui-même nous conduit à ce que Jésus est pour chacun : Le Sauveur du monde. Avec lui, nous refusons de désespérer, mais voulons entraîner ce monde dans l’Espérance.

+ Mgr Gérard Le Stang

Nous sommes le Corps du Christ. L’adoration de la présence eucharistique du Christ en lui-même nous conduit à ce que Jésus est pour chacun : Le Sauveur du monde. Avec lui, nous refusons de désespérer, mais voulons entraîner ce monde dans l’Espérance.