La Sainte Famille s’invite chez vous, votre  maison accueille la Sainte Famille.

Dans le cadre de « l’Année Amoris Laetitia» l’icône de la Sainte Famille se transmet chaque semaine d’une maison à une autre.  C‘est un relais, une chaine de prières : prière personnelle, prière en famille, prière pour sa famille, prière pour les familles de la paroisse…

Dans chaque maison, l’icône sera mise à l’honneur, afin qu’en passant devant elle ou en se recueillant dans le « coin prière » elle invite naturellement à porter dans ses prières les joies et les peines des familles.

Quelles prières utiliser ?
On peut reprendre les prières proposées au dos de l’icône ou prendre un temps de silence pour contempler et confier au Seigneur tous ceux qui nous sont chers.
En famille on peut prendre les trois mots magiques du Pape : S’il te plait, merci, pardon. Trois mots contre tous les maux.

Comment se transmet l’icône ?
La transmission peut se faire à l’occasion de la messe dominicale.
Elle peut être aussi transmise à une catéchiste qui elle-même fera tourner l’icône dans les familles des enfants.

N’oublions pas aussi la force de la prière des personnes seules, âgées, malades.

La prière en famille d’après le Pape François

Audience du mercredi 26 aout 2015

« la famille doit continuer d’être le lieu où l’on enseigne à percevoir les raisons et la beauté de la foi, à prier et à servir le prochain » AL(n° 287).

Un cœur habité par l’affection pour Dieu fait devenir prière également une pensée sans mots, ou une invocation devant une image sacrée, ou un baiser envoyé vers l’Eglise. C’est beau quand les mamans enseignent à leurs petits enfants à envoyer un baiser à Jésus ou à la Vierge. Combien de tendresse se trouve en cela! A ce moment le cœur des enfants se transforme en lieu de prière. Et c’est un don de l’Esprit Saint. N’oublions jamais de demander ce don pour chacun de nous! C’est parce que l’Esprit de Dieu a cette manière spéciale de dire dans nos cœurs «Abba» – «Père», qu’il nous enseigne à dire «Père» précisément comme le disait Jésus, d’une manière que nous ne pourrions jamais trouver seuls (cf. Ga 4, 6). C’est en famille que l’on apprend à demander et à apprécier ce don de l’Esprit. Si on l’apprend avec la même spontanéité avec laquelle on apprend à dire «papa» et «maman», on l’a appris pour toujours. Quand cela se produit, le temps de toute la vie familiale est enveloppé au sein de l’amour de Dieu, et cherche spontanément le temps de la prière.

La prière jaillit de l’intimité avec la Parole de Dieu. Cette intimité existe-t-elle dans notre famille? Avons-nous un Evangile à la maison? L’ouvrons-nous quelques fois pour le lire ensemble? Le méditons-nous en récitant le chapelet? L’Evangile lu et médité en famille est comme un bon pain qui nourrit le cœur de tous. Et le matin et le soir, et quand nous nous mettons à table, apprenons à dire ensemble une prière, avec beaucoup de simplicité: c’est Jésus qui vient parmi nous, comme il allait dans les familles de Marthe, Marie et Lazare. Il y a une chose qui me tient beaucoup à cœur et que j’ai constatée dans les villes: il y a des enfants qui n’ont pas appris à faire le signe de la croix! Mais toi maman, papa, apprends à ton enfant à prier, à faire le signe de la croix: cela est l’un des beaux devoirs des mamans et des papas!

Je vous invite à prier ensemble en famille à partir de la lecture de l’Évangile qui nourrit le cœur de chacun…Vos familles s’en trouveront davantage unies dans les moments forts comme dans les moments difficiles.

Que Dieu vous bénisse !

Audience du Mercredi 13 mai 2015

Chers frères et sœurs, la catéchèse d’aujourd’hui est comme une porte d’entrée sur la vie familiale. Sur cette porte sont écrits trois mots qui permettent de bien vivre en famille : S’il te plaît, merci, pardon. « S’il te plaît !», c’est une façon de demander la permission d’entrer dans la vie de l’autre, avec délicatesse, dans la confiance et le respect. Un amour vrai exige le respect de la liberté et la capacité d’attendre que l’autre ouvre la porte de son cœur. Le Seigneur lui-même demande la permission d’entrer ! « Merci ! » Nous devons devenir intransigeants sur l’éducation à la reconnaissance. Pour un croyant, la gratitude est au cœur de la foi. Un chrétien qui ne sait pas remercier a oublié le langage de Dieu. « Pardon ! » C’est une parole difficile et pourtant nécessaire. Si nous ne sommes pas capables de nous excuser, nous ne serons pas capables de pardonner. Beaucoup de blessures dans les familles commencent par l’oubli de cette belle parole.
Que le Seigneur nous aide à remettre ces trois mots-clés à leur juste place dans notre cœur, dans notre maison mais aussi dans notre vie sociale.

La famille doit continuer d’être le lieu où l’on enseigne la prière et le service du prochain ainsi que « les raisons et la beauté de la foi »

AL(n° 287)

RENCONTRE AVEC PHILIPPE LEFEBVRE, ICONOGRAPHE PEINTRE ET SCULPTEUR QUI A ÉCRIT CETTE ICÔNE