Les conteuses bibliques racontent la Nativité…

Si vous passez à la cathédrale, arrêtez vous devant la crèche! Les conteuses bibliques vous accueillent *et vous racontent la Nativité. Vous serez transportés sur les chemins poussiéreux entre Bethlééem et Nazareth…

Les 12 ,13, 19 et 20 décembre de 14h30 à 17h00

Pourquoi conter la Bible?

La Bible n’est pas un conte, en ce sens que ce n’est pas une création où se déploie l’art du conteur. Il n’a pas le choix ni du lieu, ni du temps, ni des personnages, ni des enjeux théologiques. Il ne s’agit pas d’expliquer les textes, mais de les rendre plus accessibles, sans gommer les aspérités. Il s’agit de faire ressentir que les enjeux humains sont millénaires et universels, à travers les vieux personnages (Moïse et la colère ; Jonas et la peur ; Judas et le dilemme ; David et l’amour interdit ; le père du fils prodigue et la gratitude ; etc.).

Faire prendre conscience que ce qui semble lointain et dépassé est toujours d’une actualité brûlante. La vie, la mort, la souffrance, que l’on croie ou non, ces questions sont de toujours, intemporelles… Chacun est libre de recevoir le récit, d’y croire ou non…

Et le récit de la Nativité, qu’a t-il de particulier?

L’art du conteur est de donner à son histoire une dimension symbolique, poétique, philosophique et religieuse, en nourrissant nos sens pour un mûrissement futur. Il donne à voir, entendre, sentir, goûter, toucher : on respire, avec Marie et Joseph, la poussière du chemin entre Nazareth et Bethléem ; on ressent la raideur de la paille ; on est pétri par l’émotion des bergers ; on touche le grain des langes du bébé….

Quelles sont les réactions des personnes présentes?

Le silence peut s’inviter pour que le récit entendu s’infuse. Celui qui reçoit a le droit d’être du côté de l’incrédule. Mais l’émerveillement, la joie, l’étonnement ou la contemplation et la prière peuvent être des fruits magnifiques.

Et la crèche est là, comme support à nos émotions !