Congrès Mission 2020: Evangéliser… tous concernés!

Propositions particulières pour notre Diocèse

Samedi 26 Septembre 2020

Afin de permettre un échange entre baptisés de la Somme en toute simplicité, trois personnes de notre Diocèse ont accepté d’animer un temps de partage sur thèmes suivants:

matin

9h – 10h30 : Crises : le moment de parler de Jésus ?

« Et la plupart des frères chez qui mes chaînes suscitent une ferme confiance dans le Seigneur trouvent une audace nouvelle pour dire sans crainte la Parole. » Ph 1,14

Les crises auxquelles nous sommes confrontés qu’elles soient mondiales comme le Covid, ecclésiales comme les abus, locales comme l’incendie de Notre-Dame ou familiales comme le drame qui peut-être traverse votre vie ou celle de votre voisin, bousculent sans cesse nos idées et nos pratiques missionnaires. Elles nous font entrer dans un réalisme plus grand sur l’homme, le péché. Elles peuvent aussi nous souffler des chemins nouveaux pour l’annonce de l’Évangile : « Heureux les hommes dont le Seigneur est la force : des chemins s’ouvrent dans leurs cœurs. » Ps 83,6

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9h – 10h30 : Evangélisation : et si le monde rural avait une longueur d’avance ?

« Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert ; (…) le Seigneur ton Dieu t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue (Dt 8 2-3)
Une chose est sûre dans l’Eglise de nos campagnes : on ne va pas pouvoir continuer comme avant ! Et si… cette Église rurale était en fait en avance sur celle des grandes villes devant l’urgence missionnaire d’aujourd’hui ? En avance par sa nécessaire lucidité, parce qu’elle ne peut pas ne pas prendre la mesure de l’ampleur de l’urgence missionnaire… et de la faiblesse de ses moyens, et se reconnaître, de nouveau, terre de mission ; en avance parce qu’elle rencontre au quotidien des aspirations et questionnements essentiels de nos contemporains : aspiration à une vie plus sobre, proximité avec la Création, solidarités de proximité et soif de fraternité… Autant de clés pour l’évangélisation que le monde rural, nouvelle terre de mission, peut nous enseigner pour aujourd’hui. « 

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9h – 10h30 : Comment retrouver les 99 brebis perdues de nos paroisses ?

« Au lieu de rester avec la brebis unique, ce sont les 99 brebis qu’il faut aller chercher (…). Il est certes plus facile de rester chez soi avec la brebis unique de la caresser, de la coiffer … mais le Seigneur nous veut pasteurs, pas coiffeurs » (Pape François).

Mais comment passer de la pastorale du coiffeur à la pastorale missionnaire ? Comment et où rejoindre les 99 brebis ? Qui sont-elles, comment leur parler du Christ ?L’intelligence pastorale de Jésus vient de son amour et de sa connaissance du troupeau. Voilà un enjeu de taille pour nous : aller et rejoindre les brebis comme elles sont (et non comme on les rêve !), puis les inviter et les accueillir dans des lieux adaptés pour qu’elles découvrent le Christ ! Un curé, un pasteur et une laïque nous partageront leur amour pour les brebis perdues, leur expérience et leur créativité missionnaire pour les rejoindre.

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Après-midi

15h – 15h50 : Visites à domicile : pourquoi ? Comment ?

Rencontrer ses voisins via le porte-à-porte : pourquoi et comment le mettre en place ? Comment ne pas oublier l’objectif : annoncer l’évangile !

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16h – 16h50 : Prédications kérygmatiques : ma foi en 90 secondes

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15h – 16h30 : La charité sans l’annonce est-elle vaine ?

Derrière la crise sanitaire se profile une crise sociale de grande ampleur avec un chômage de masse frappant en particulier les jeunes. L’annonce du Christ aux personnes en galère, non seulement aux frères de la rue mais aussi aux victimes d’une nouvelle pauvreté plus insidieuse, s’avère un enjeu de plus en crucial. Faut-il humaniser d’abord et évangéliser ensuite ? Est-il possible de proposer le salut aux pauvres sans leur venir d’abord en aide concrètement ? Comment parler de Jésus de manière explicite tout en faisant preuve de délicatesse ? Le missionnaire doit-il avoir honte de bénéficier d’une certaine opulence alors qu’il s’adresse à des personnes privées de tout ? Comment être un apôtre crédible et cohérent sans une conversion personnelle à un mode de vie plus frugal ?

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