Lettre Info Solidarité # 8

 

Du 16 au 24 mai, nous sommes invités à participer à une semaine « Laudato si » qui se clôturera par une journée mondiale de prière.

Mais en quoi est-ce que cette semaine concerne la diaconie et donc la dimension du « servir » dans chacune de nos communautés ?

Laudato Si est d’abord une encyclique sociale parce que la préoccupation pour le développement humain intégral c’est-à-dire l’épanouissement de la personne humaine dans toutes ses dimensions, est au centre de ce texte.

Les pauvres sont les premières victimes du délabrement de notre maison commune. La dégradation de l’environnement et de la société affecte les populations les plus vulnérables de la planète. Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe au Brésil et plus largement en Amazonie et en tant d’autres pays.

La crise écologique contemporaine est causée principalement par la minorité riche, pourtant ses premières victimes, innocentes et disproportionnées sont les membres pauvres et vulnérables de notre famille commune. Ils ne contribuent pratiquement pas au réchauffement de la planète, ce sont pourtant eux qui en connaissent et en connaîtront les pires conséquences.

En prenant soin de notre maison commune nous sommes invités à prendre soin des membres les plus faibles. C’est particulièrement vrai aujourd’hui au sortir de ce temps de confinement.

Les pauvres ont appris depuis longtemps à vivre avec peu, à être inventifs, à recycler, à faire durer, à récupérer les invendus, à faire du neuf avec du vieux… Nous sommes conviés à faire nôtre l’invitation à la sobriété, à l’arrêt de la surconsommation. Nous avons appris en ces jours –contraints et forcés par la fermeture des magasins- à nous passer d’un certain nombre de choses… Peut-être pouvons-nous, à partir de là, nous poser la question de nos modes de consommation et nous mettre à l’école de ce que les plus précaires ont appris depuis longtemps.

Dominique Devisse.

Une idée pour agir : 

« Tout ce  qui n’est pas donné est perdu ».  A Montdidier ce proverbe indien, repris par le Jésuite Pierre Ceyrac,  a été  un peu  modifié et localisé :  « L’avenir est à la mutualisation »…Depuis quelques années  la  « Maison des familles » de Montdidier  cultive  un bout de jardin sur le terrain de la maison paroissiale. Les  légumes frais cultivés ensemble sont les bienvenus quand  des fins de mois se font  parfois difficiles pour les familles.

En septembre  alors que la Maison Des Familles devenait  «  sdf » pour cause d’effondrement de la maison dans laquelle se tenaient les rencontres, le père Alexandre Tarrot et les paroissiens ont contribué à son sauvetage en lui ouvrant les salles de la maison paroissiale.

Le vidéo projecteur de la maison des familles était mutualisé pour les enfants du KT.

La  culture du TROC  est devenue habituelle pour les familles qui organisent deux fois par an un échange de  vêtements et d’objets  ouvert à tous les MONDIDERIENS .

 

Cri de la terre – Cri des pauvres
– L’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète

« Laudato si » n’est pas une pure encyclique sur l’environnement. Il s’agit de la justice globale. Le Pape François voit une relation étroite entre la brutalité destructrice avec laquelle l’humanité traite la nature, et la violence des hommes et des peuples réciproquement.Les crises écologique et sociale ont des causes communes qu’on doit combattre ensemble.
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 Vous connaissez des étudiants en difficulté sur Amiens… n’hésitez pas à les orienter vers cette adresse.