Focus sur… Le Groupe d’Oraison à la Mission Saint-Leu!

L’Ecole d’oraison  présente à la Mission Saint-Leu depuis 1 an devient un groupe de prière de Notre-Dame de vie…
Depuis le mois de mars, un mardi sur deux, le groupe d’Oraison vous propose  » de vivre au souffle de l’Esprit » .
Des enseignements à partir du livre  » Au souffle de l’Esprit » du Bienheureux Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus suivis d’un temps d’Oraison.
Décryptage …

La définition qui semble la plus adaptée est celle donnée par Sainte Thérèse d’Avila : « l’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé ».

Prendre le temps de l’oraison, c’est donc chercher à se mettre dans une relation personnelle avec Dieu qui nous aime, et que nous désirons aimer davantage chaque jour. C’est entrer dans un « cœur à cœur »avec Lui. On n’attend pas d’avoir le temps pour le faire mais on choisit de se donner du temps pour être avec le Seigneur.

L’oraison est ainsi une démarche personnelle qui suppose de choisir un moment adapté au cours de la journée pour vivre ce temps dans le recueillement et la solitude, loin de l’agitation quotidienne. Ce qui signifie « prendre rendez-vous » avec son Dieu et respecter la parole donnée, car Dieu est toujours ponctuel.

 

Le Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, fondateur de l’Institut Notre-Dame de Vie, a été béatifié le 19 novembre 2016.

Sa vie

Il est né le 2 décembre 1894, dans une famille d’origine rurale modeste et catholique fervente de l’Aveyron. Son père meurt en 1904 et la maman se consacre alors à l’éducation de ses cinq enfants. Très jeune, il s’oriente vers le sacerdoce. En 1908, il entre au petit séminaire de Graves puis, en 1911, au grand séminaire du diocèse de Rodez. En 1913, il part au service militaire. Durant la Première guerre mondiale, il expérimente la protection de Thérèse de l’Enfant-Jésus. En 1919, il reprend ses études au Séminaire de Rodez. En décembre 1920, la découverte de saint Jean de la Croix lui révèle sa vocation au Carmel. Il est ordonné prêtre le 4 février 1922 à Rodez, puis le 24 février, il entre au noviciat des Carmes Déchaux, au couvent d’Avon. Il reçoit le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

Il est nommé, à 33 ans, supérieur du Petit-Castelet à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône. En 1929, il rencontre trois jeunes femmes qui désirent mener une vie de prière intense tout en gardant une activité professionnelle. En 1932, il crée un groupement qui deviendra l’Institut Notre-Dame de Vie.

Tout en travaillant à sa fondation, il poursuit son service de l’Ordre du Carmel. Il œuvre pour la vitalité des Carmels de France, dont il est nommé Visiteur Apostolique par Pie XII en 1948. Il assume diverses charges dont celles de Définiteur Général (1937-1954) et de Vicaire Général (1954-1955). Il réside définitivement à l’Institut Notre-Dame de Vie à partir de 1961. Réélu provincial d’Avignon-Aquitaine en 1963 (jusqu’à sa mort), il poursuit aussi la fondation de son Institut qui a été reconnu de droit pontifical le 24 août 1962.

Il « entre dans la Vie » le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour où lui-même aimait célébrer la joie pascale de Marie, Mère de Vie. Son maître ouvrage, Je veux voir Dieu, synthèse des richesses doctrinales du Carmel, nous livre sa propre expérience spirituelle

A noter:  Mardi 14 mai 2019
19h30 : Messe à l’Eglise Saint-Leu 

Un texte à méditer…

Je vous invite à faire un acte de foi en cet Esprit Saint qui est dans nos âmes. L’Esprit Saint n’est pas une pensée, ou une réalité qui vit dans les régions supérieures ; c’est quelqu’un qui est en nous, qui est la vie de notre âme, le souffle vivant de notre âme, qui est l’hôte de notre âme et agit sans cesse en nous.

C’est une Personne vivante, intelligente, aimante qui habite en nous. Nous devons prendre par conséquent la résolution de vivre avec cet Esprit Saint, de le retrouver quelquefois, de le retrouver souvent.

Et quand nous allons en nous-mêmes, comme cela nous arrive certainement pour notre prière ou pour sonder nos sentiments et voir où nous en sommes, ce que nous devons chercher en premier lieu et presque uniquement, c’est cet Esprit Saint qui est vivant en nous.
Il est là, l’Ami, il est là, l’hôte ; il est là, l’architecte de l’Église ; il est là l’ouvrier de notre sanctification.
Il est là, celui qui fait de l’Église, ce grand œuvre auquel il nous associe.

 

Au souffle de l’Esprit, p. 276-277