Pour se préparer à la fête de Pâques!

Si la traditionnelle chasse aux oeufs de Pâques réunit petits et grands chaque année, c’est avant tout la résurrection du Christ qui est fêtée ce jour-là.

On célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine lune de printemps. Cette année, cela correspond au dimanche 21 avril 2019. Le lundi de Pâques, férié, aura lieu logiquement lieu le lendemain, le lundi 22 avril 2019. « Christ est ressuscité » ! C’est l’accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. Aussi, la fête de Pâques est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d’allégresse est célébré par une messe solennelle et le clergé s’habille de blanc ou d’or, symbole de joie et de lumière.

Si la Pâque juive (en hébreu : Pessa’h) commémore le jour où les Hébreux se sont affranchis de l’esclavage égyptien en traversant la mer rouge, la fête chrétienne de Pâques commémore la résurrection du Christ et c’est la principale fête des Chrétiens. La Pâque juive s’emploie au singulier, les Pâques chrétiennes au pluriel. Elles se fêtent à la même époque, au début du printemps mais pas le même jour. Cependant la Pâque juive a largement influencé la célébration chrétienne, en particulier en reprenant le symbole de l’agneau. En Alsace on confectionne ainsi un gâteau en forme d’agneau pascal. Le « lamala » ou osterlämmele, saupoudré de sucre glace, symbole de pureté et d’innocence, est censé porter chance à ceux qui le mangent.

Cloches ou lapins ?

Mais c’est principalement l’œuf, symbole de vie, de fécondité et de renaissance qui a le plus de succès. Il y a 5 000 ans déjà, les Perses s’offraient des œufs à l’approche du printemps. Depuis la Renaissance, on décore les œufs pour les offrir. Certains sont même de véritables bijoux comme ceux que l’on fabriquait à la cour de Russie à l’époque du joaillier Fabergé. Quant à la popularité des œufs en chocolat, elle ne date que d’une centaine d’années… Et si dans les pays latins, on attribue la distribution des œufs de Pâques aux cloches qui rentrent de Rome, les pays anglo-saxon leur préfèrent lièvres ou lapins blancs, emblème du renouveau printanier.

Source: Aleteia

Pâques : d’où vient la tradition de manger de l’agneau ?

En France, les ventes d’agneau doublent pendant la semaine de Pâques, passant de 4000 à 5000 tonnes à 9000. En Italie, bien que la consommation soit en baisse, ce sont 2 millions d’agneaux qui sont alors sacrifiés. Ce qui ne manque pas d’irriter les défenseurs des animaux ! L’agneau est un animal chargé de symboles et il faut remonter aux sources des religions juive et catholique pour comprendre pourquoi on en consomme rituellement à Pâques. En dehors du fait que c’est la vraie saison de l’agneau bien que l’on en trouve toute l’année…

Dans l’Évangile selon Saint-Jean, Jésus est décrit comme « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Victime innocente, sa mort est l’ultime sacrifice pour sauver tous les hommes et il est ainsi identifié à l’agneau immolé dans la religion juive. D’où la tradition, dans tous les pays chrétiens, de manger de l’agneau le jour de Pâques et qui perdure depuis des siècles.

Dans la Bible (Ancien Testament, Livre de l’Exode, chapitre 12), Dieu précise qu’aucun morceau de l’agneau ne doit être « à moitié cuit ou bouilli ; tout sera rôti au feu, y compris la tête, les jarrets et les entrailles ». Ce mode de cuisson perdure encore au Moyen-Âge : l’agneau était cuit sur des braises. Dans son « Grand Dictionnaire de cuisine », Alexandre Dumas explique que « l’habitude de servir un agneau entier le jour de Pâques s’est conservée en France jusque sous Louis XIV et même Louis XV». Et il décrit une « Pascaline d’agneau à la royale » venue « directement des agapes des premiers chrétiens ». Il s’agit d’un agneau entier désossé, farci et rôti.

On retrouve ensuite le gigot, l’épaule ou le carré toujours rôti, piqué d’ail et souvent garnis de légumes nouveaux. Dans la cuisine dite « bourgeoise », le grand classique fut longtemps (et est encore dans certaines familles) le trio gigot/flageolets/ haricots verts. Le choix ne manque pas pour cuisiner un gigot de façon plus originale : piqué d’anchois et au vin rouge, braisé pendant sept heures, et qui peut aussi se consommer à la cuillère, rôti et accompagné d’une galette de pommes de terre, ou d’une bouquetière de légumes, ou d’un ragoût d’abats et de haricots cocos mijotés à la tomate ou encore à la broche avec un jus parfumé à la sauge.

Bon appétit!

A vos pinceaux… 

Pour peindre les œufs c’est facile, suivez le tuto sur l’image d’illustration!

Un petit plus côté originalité:   Ajoutez sur l’œuf doré un prénom, une phrase d’Évangile, une petite prière…

La plus grande des traditions culinaires de Pâques est bien évidemment le chocolat. Comme chaque année, il y a aura des ventes record à cette saison. Les magasins ont déjà rempli leurs rayons, et les pâtissiers proposent de nombreux sujets de Pâques en chocolat, où les œufs, les cloches et les lapins figurent en bonne place. Cette coutume est récente. Elle date essentiellement des années 1960, c’est-à-dire de l’époque où l’arrivée du chocolat industriel a permis de faire baisser les prix de fabrication et de transformer cette denrée rare et luxueuse en un produit de consommation courante. L’élévation du niveau de vie a ensuite permis de proposer des chocolats de plus en plus fins et de plus en plus chers. La tendance générale est donc à l’amélioration de la qualité, non à sa dégradation. D’après le syndicat du chocolat, il se vend environ 400 000 tonnes de chocolat par an. Noël représente 9% des ventes annuelles et Pâques, 4%. Les Français sont les 7e consommateurs de chocolat au monde, voilà que quoi fêter Pâques dignement…

Le tombeau vide et la foi des Apôtres

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là;cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.